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Les américains ne sont pas prêts pour les désastres naturels !

Les Etats-unis sont prêts a' intervenir en cas d'attaques terroristes mais pas autant lorsqu'un désastre naturel frappe chez eux. Ils sont la' immédiatement pour faire la guerre au nom de soi-disant Démocratie . "come on guys?" De qui se moque t'on? Quelle démocratie s'agit-il? Envahir l'Irak, tuer de milliers de femmes et enfants innocents n'a rien a' voir avec la Démocratie. L'allier No1 des Etats-Unis, l'Arabie Saoudite et sa petite soeur la Jordanie sont encore des royaumes (au 21eme siècle). Pourquoi Bush et Cheney ne leurs attaquent pas au nom de la démocratie ? "Give us some break". Personne n'est dupe.

Revenons a' nos moutons. Le 11 sept 2001 , Bush en personne s'était précipité pour aller prendre son discours devant les new-yorkais. Il disait par son micro qui ressemblait a' un micro d'un muezzin d'Afrique: "... You will not be intimidated. Today America is hearing you. I am hearing you. And the whole world is hearing you..." ce qui veut dire: "...vous n'allez pas être intimidés. Aujourd'hui l'Amérique vous écoute. Moi je vous écoute. Et le Monde entier vous écoute..." Par contre pour le désastre actuel au Nouveau-Orlean, le drame est presque plus catastrophique que le 11 sept, Mr.Bush envoie son vice PR Dick Cheney 3 jours plus tard. Pourtant Dick Cheney, l'homme qui était et qui est responsable de 2 guerres en Irak (1990 et 2003) n'est pas un expert pour de situations chaotiques. D'ailleurs c'est lui qui allume de feu qui ne sont pas faciles a' éteindre. Par exemple, récemment des rumeurs circulent comme quoi Mr.Cheney propose au Sénat américain de faire une guerre nucléaire contre l'Iran . Un monsieur qui fait de telles graves propositions est pire que « Hitler » du 20eme siècle. Nous sommes tous conscients de conséquences graves faites par les 2 bombes nucléaires qui étaient larguées sur «  Hiroshima et Nagasaki  » dans les années 1945. Aujourd'hui les bombes nucléaires sont plus sophistiquées. Alors envoyer un tel type dangereux pour l'humanité dans un drame comme celui de nouveau-orlean est une insulte pour les rescapés.

Ce n'est pas du tout drôle quand on entend sur les ondes de quelques télévisions, des sinistrés (Noirs surtout) déclarer que leur PR Bush n'a aucune considération pour la communauté noire . On sait que un peu plus de 80 % des gens frappés par ce drame sont des noirs.

En terminant, le tout puissant l'Amérique accepte enfin une aide extérieure. Mais en sachant qu'il y'a une guerre illégale en Irak et en considérant l'arrogance des américains, est-ce que c'est utile de donner une aide a' ces gens? La réponse doit être " OUI ". Car il s'agit effectivement d'êtres humains (peu importe leur race, origine, ou nationalité) qui souffrent dans cet Etat d'Amérique appelé « Nouveau-Orlean » même si tout le monde sait que le gouvernement actuel des Etats-Unis est barbare.

 

Sur ce, je vous quitte.

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord.

24-08-05 Les 5 grandes menaces du Monde actuel!

D'abord et avant tout je vous adresse mes salutations. J'ai trouvé ce petit texte dans un "Web Site" anglais. Comme je trouve intéressant de savoir ce qui se passe a' travers le Monde tout entier, j'ai décidé de traduire pour vous ce passage.

1- La menace chimique:

La façon la plus simple de se servir de la menace chimique peut être un avion de petite taille utilisé dans l'agriculture pour l'épandage d'insecticides. L'obtention de produit chimique utilisable contre l'être humain est plus complexe. Néanmoins, le remplacement de l'insecticide par un neurotoxique , puis son épandage sur une ville par un avion peut entraîner la mort de milliers de personne en quelques instants.

2- La menace Biologique:

La 1ere caractéristique des agents biologiques réside dans leur nocivité extrême. D'une durée de vie largement supérieur a' celle d'agent chimique, ceux-ci sont jusqu'a' présent difficiles a' manipuler. Par contre, leur impact est terrifiant comme l'ont montré les différentes alertes et attaques a' l'Anthrax .

3- Le Terrorisme:

Voyons donc, je n'aime pas ce terme mais comme je ne fais que traduire je dois l'utiliser. Le recours a' la terreur apparemment aveugle et sous toutes ses formes est ancien. Aujourd'hui, le terrorisme représente une menace qui prend des états et les pays au dépourvu, car elle ne respecte plus la "règle admise" de l'affrontement entre les Etats.

4- Le Trafic de Drogue :

Avec ses conséquences individuelles, familiales, collectives, économiques voire nationales, il représente une menace de déstabilisation des Etats sous une forme de destruction interne lente et difficilement réversible.

5-Le menace contre le plus grand Chantier du Monde, l'Internet:

C'est l'utilisation débridée d'Internet pour la diffusion de virus informatiques susceptibles d'attenter a' la vie économique et a' la sécurité des Etats. A' travers les "Hacktivistes" elle a également la capacité de désinformer les opinions publiques en toute impunité et avec une efficacité redoutable.

Par ailleurs, je remercie le frère Apollos Nebardoum pour ces mots gentils. Quand on a l'Esprit sain dans un corps sain sans aucune goutte de racisme ni de régionalisme et ni de tribalisme, on se permet de considérer l'autre personne par ses justes valeurs. Un adage disait: " on connaît la panthère par ses taches mais l'homme par ses actes ." Je peux épiloguer sans me tromper que Mr.Nebardoum est un homme honnête . Félicitation cher camarade.

Pour terminer, nous sommes tous conscients que notre Monde actuel est menacé de partout. Mais quand même nous avons besoin d'apprécier notre courte vie sur terre. Blaguons un peu: Le fou Absakit a visité son psychiatre . Ce dernier, pour tester Absakit, dessine un rectangle, un losange et une ligne droite. Et puis il demande a' Absakit: " Que signifie pour toi ces dessins?" Absakit reflechit et repond: " La ligne droite c'est une femme couchée. Le losange c'est son sexe. Enfin le rectangle c'est son lit." Le psychiatre conclu: " Mais non ! Tu n'es pas fou Absakit. Tu es un obsedé sexuel." Absakit réplique: " Tu as tort mon cher psychiatre. Je ne suis pas un obsédé sexuel plutôt c'est toi qui dessines des choses cochonnes."

NB: Juste pour vous dire que les psychiatres n'ont pas toujours raisons. Souvent ils racontent n'importe quoi pour gagner leur quotidien.

Sur ce, je vous quitte.

Votre ami et frere Mahadjir.fils depuis l'Amerique du Nord.

03-07-05 Tchad, L'autruche et la Pauvreté!

Pour quoi a-t-on souvent tendance à ne pas affronter la réalité? Pour quoi cherche-t-on à s'y dérober et à se cacher la tête derrière des illusions? Faire semblant de ne pas voir un problème n'est pas une solution. Ceci conduira au contraire à son aggravation.

Je voudrais par la évoquer le sujet tabou des pays pauvres de la planète et le nouveau plan Marshall pour l'Afrique, concernant l'annulation totale de la dette et l'augmentation d'aide d'ici 2010 et aussi la mise en place des mécanismes de contrôle visant a «sanctionner la mauvaise gouvernance des Etats bénéficiaire et les Etats occidentaux qui les soutiennent » en Afrique l'annulation de la dette concerne spécifiquement quatorze (14) Pays, le Ghana, Mali, Niger, Burkina, Sénégal, Ouganda, Ethiopie, Bénin etc. …

Le Tchad ne fait pas part des pays pauvres, tan disque nous sommes plus pauvres que les pauvres eux même! Au Tchad nous menons une vie qui ne corresponde pas a notre réalité (Voiture de luxe peut import l'absence des routes goudronner, deux ou quatre femmes avec des voiles qui coûtent 900.000 F Cfa Chaqu'une sans compter les millions qui servent de (chackitine) aux chanteurs soudanais, il y'a aussi le deuxième (2em) et troisième bureaux bien sur! Alors que le pays est priver de tout, pas d'infrastructure de base, pas de santé, d'éducation, les gens meurent de faim, pas d'électricité ni eau potable, propagation de la corruption «d'ailleurs prix Nobel de l'année sur la corruption ! », insécurité et injustice, détournement de fond public etc.…tous ces fléaux du désordre sont reuinu a la fois !!?.

D'autre part le Tchad et un pays pétrolier avec une immense ressources Agro-pastoral, terre arable en présence du Lac Tchad avec se polder, le deux Logone et Chari, le Lac-Iro, Lac-Fitri, le biteha et batha, le Salamat, le bar Azoum, bar el gazal, le chute Ghottio sans compter la mer morte, les oasis et ouadis, les montagnes et les chaînes montagneuse, faunes et parcs national, la foret, le désert et le savane , bref tous les facteurs qui fait qu'un pays soit riche et en voie de développement sont aussi reuinu.

Mais si on compare le Tchad avec ces pays pauvres on se trouve que nous sommes deux fois plus pauvre que le pauvre! Puisque nos étudiants étudient dans leurs universités et instituts, nos malades se soignent dans leurs hospitaux, nos produits de consommation sont importes, du fait que nous ne sommes même pas capables ou en mesure de fabrique même une bichette d'allumette qui serve pour l'allumage, leurs diplômes sont recruter pour gérer nos projets voire même a la fonction public alors que le notre se trouvent dans la rue en chômage! C'est vraiment malheureux.

Est ce que le Tchad et le people Tchadien méritent toutes ces punitions? Ce que je voudrais savoir à qui incombe la responsabilité, aux gouvernes ou au gouvernant? Est ce que c'est par pure et simple irresponsabilité par manqué de patriotisme ou bien par ignorance? Si l'on dit que «L'Afrique est le continent des excès, le cas du Tchad est double voir même le triple !!! »

Cher compatriote croyez moi que d'ici 20 ans plus tard, nous ne changerons jamais et resterons toujours le dernier des autres, ni le Pape, ni Ayatollah, ni le G8, personne ne viendra pour nous aider, si nous préférons faire la politique de l'autruche au lieu de faire face a la réalité et essayer de corriger nos fautes et défauts. Pour terminer, je souhait vraiment une reconverion de mentalité des uns et des autres pour permettre a notre chère patrie de se développer et puisse aller de l'avant.

Merci Votre IMRAN Ahmad Chaïb E-mail :- agr_eng_imran@yahoo.fr

 

30-06-05 Message: aux tchadens de tous les horizons
chers compatriotes.nous voici vraisemblabement quinze ans deja depuis que idriss deby a pris le pouvoir.quinze ans des souffrances,des malheurs et de desordre general.normalement selon la constitution de 1996,tout president n\'a que deux mandats seulement;mais hélas,hélas!
nous avons assisté depuis quelques temps à la modificaion de  cette constitution;ensuite elle fut soumise arbitrairement au vot referendaire.et pire encore! malgré l'abstention massive des tchadiens detenteurs des cartes de vote,nous sommes sidérés de voir irrationnellement l'approbation par les votants de cette constitution selon la commission electorale nationale independante(C.E.N.I.)qui n'est autre chose qu'une machination orchestrée composée des etres humains dont les bassesses d\'esprit les élevant aux rangs des mendiants politiques souffrant de psychose.
ceci est clair et veut dire par la que DEBY se presente aux prchaines elecxtions présidentielles et passera par fraudes s'il sort de sa maladie actuelle qui n'est rien autre qu'une puniion divine.dans le cas écheant c'est son fils Brahim Deby qui prendrait le pouvoir.
sachons tout d\'abrd que le tchad est pays démocratique malgré que sa democratie soit bafouée par consensus par le M.P.S. et des ses valets.
donc une succession de puvoir d'un pere à un fils,ou d\'un frere à un autre n'existe pas dans un regime democratique .Si cela se fait,le tchad deviendrait alors une monarchie et ou les pretendus intellectuels du M.P.S. deviennent des vassaus et nous autres honnetes à la merci des dictatures eternelles tel un péché originel.
chers compatrites,nous voici dnc devant un dilemne:
quelle decision immediate allons-nous prendre pour finir une  fois pour toutes le DEBYISTE au tchad?
beacoup des tchadiens qui vivent actuellement au tchad et qui sont impuissants de reagir aux actes barbares du M.P.S. comptent beaucoup sur les partis d'opposition politiques et des mouvements politi-militaires qui sont à l'etranger pour un eventuel changement.ce changement viendra quand alors?


             nora signoun


27-03-05 UNE CRITIQUE AUX CRITIQUES DE LA PAPAUTE

Nous avons lu avec intérêt les articles de Mobélé Djikoloum et de Wichemy relatifs au règne du Pape Jean Paul II dont ils posent -déjà- le bilan un tantinet définitif alors qu'il n'est pas fini. Certes, une esquisse de critique à mi-parcours, voire à ¾ de parcours vu l'état précaire du pape, est autorisée mais elle reste relative. En effet, la discrétion caractéristique du Vatican et de l'Eglise catholique ajoutée à l'aura de l'actuel Pape ne feront pas se délier tôt certaines langues. L'après Jean Paul II nous apprendra davantage sur son règne. D'ores et déjà, nous convenons avec Messieurs Djikoloum et Wichemy du courage et de la détermination de Karol Wojtyla qui a reconnu le silence de l'Eglise sur l'esclavage et la Shoah, croisé le fer avec le bloc communiste, encouragé la participation des chrétiens à la gestion des églises, défendu les droits de l'homme, promu la justice sociale, encouragé le rapprochement œcuménique, etc. Ces réalisations, si importantes pour notre époque, sont en partie la suite d'une conviction d'un Woltyla qui (n'est pas le premier pape non italien de l'histoire de la chrétienté » mais plutôt le premier pape non italien depuis 455 ans. Auparavant, des papes français avaient succédé aux papes italiens notamment entre 1309 et 1377 lorsque fuyant Rome, la papauté s'installait à Avignon.), alors évêque, avait engagé l'épiscopat polonais sur la voie de la réconciliation avec l'Allemagne. Fondamentalement là ou notre opinion diverge de celles des deux auteurs c'est lorsqu'ils se livrent à la déconsidération de la papauté et à la critique du catholicisme qui se serait jamais portée si mal, non pas que nous refusons toute critique car ni la papauté ni le catholicisme ne sont insusceptibles de critique. Entant que catholique, nous devons nous féliciter plutôt de ce regain d'intérêt à une époque ou les religions traversent une passe difficile. Notre première divergence tient plutôt à certains propos repris sans discernement préalable et qui jettent implicitement l'opprobre sur la papauté et le catholicisme. Ce sont les arguments, du reste anachroniques, qui font référence aux errements orgiaques des papes médiévaux et même avant. Que l'on nous comprenne bien ! Nous ne prétendons pas nier ces faits historiquement attestés et dont le catholicisme a payé les frais au prix des schismes. Certes, des papes catholiques ont commis des orgies dans le passé, des papes catholiques se sont compromis avec des familles régnantes européennes d'alors, pire l'Eglise catholique a connu concomitamment deux voire trois papes élues par des familles rivales, mais ces faits, pour être expliqués, devraient être contextualisés. Les errements reprochés aux papes d'alors sont possiblement imputables également aux monarques de l'époque. Car le champ politique et le champ religieux étaient indifférenciés. Lorsque ce ne sont pas les papes qui désignaient les monarques, ce sont ces derniers qui désignaient les premiers. Il en résulte que les papes, les clercs, sont étroitement impliqués dans les conflits qui opposaient les familles régnantes. Mieux, les uns et les autres vivaient dans un même univers et partageaient les mêmes mœurs tant au niveau de la sphère privé qu'au niveau de la gestion p ublique des royaumes ou de l'Eglise. Les mœurs politiques européennes aujourd'hui adulées ont connu un processus de civilisation qui a affecté l'Eglise en même tant que celle-ci opérait aussi son aggiornamento. Convoquer ces incartades du passé pour critiquer la papauté actuelle c'est engager une hypothèse continuiste de l'histoire qui verse dans un anachronisme béat, lequel interdit de saisir l'Eglise en mouvement et de comprendre les dynamiques qu'elle autorise. Car la papauté entant qu'organisation est dynamique ; elle trébuche, mais se relève, change, évolue. Ses faiblesses sont celles des hommes qui la dirigent. Si donc les hommes sont imparfaits comment peut-on exiger la perfection de la papauté. Et si les hommes sont parfaits alors l'Evangile n'a pas sa raison d'être et la naissance de Jésus n'était qu'un tourisme sur terre. Heureusement que non. Outre la papauté, les deux articles suscités semblent convenir que l'Eglise se porte mal sans nous dire en quoi. Songent-ils aux scandales de pédophilie voire d'homosexualité qui défraient la chronique dans certains pays ? Nous sommes d'avis que de telles abjections doivent être flétries mais en quoi dépassent-elles les orgies sus-évoquées. Cela prouve si besoin est que le chemin de l'Eglise est tumultueux. Heureusement qu'elle sait se remettre en cause ; en témoigne la prise de position ferme du pape contre ces actes. La crise actuelle de la modernité sous ses expressions politiques, économiques, sociales, éthiques semble révéler l'impuissance de l'Eglise. Or, il convient de souligner que cette crise n'est pas d'abord celle de l'Eglise. Celle-ci n'en est qu'affectée car la modernité occidentale, du moins, a émergé principalement contre l'Eglise alors jugée totalisante et totalitaire. La séparation de l'Eglise et de l'Etat en France en 1905 en est la consécration juridico-institutionnelle. Pour cette modernité, l'individu devrait s'émanciper de la communauté ecclésiale en l'occurrence pour vivre libre. Cette modernité a confondu liberté et individualisme. Elle a ignoré que la liberté peut se vivre en communauté et non pas seulement individuellement. Il s'en est suivi une atomisation des rapports sociaux et une déliquescence des mœurs qui aboutit à la perte des repères individuels et collectifs. La quête du « sens de vivre » est aujourd'hui manifeste et se traduit paradoxalement par un retour vers le religieux au point où la « religion paraît être à la mode ». Mais en fait, la religion n'est jamais passée de mode parce qu'elle n'est pas une mode. Le propre de la mode c'est qu'elle passe et tombe dans la désuétude. Or, la religion n'est jamais désuète. C'est plutôt cette modernité qui est entrain de passer et qui appelle une aggiornamento. Vu sous cet angle, l'Eglise qui a opérer sa propre aggiornamento surtout depuis le Concile de Vatican II (1962-1965) doit réaffirmer le message de délivrance qui est liberté et non soumission au matériel, à l'individuel, etc. Elle se doit de réaffirmer le caractère social et solidaire de l'humanité, la destinée universelle des biens face à la pauvreté, à la dégradation de l'environnement, aux menaces de tout genre. Elle doit proposer des valeurs autre que le matérialisme. Si l'on convient de ce qui suit, l'on ne peut demander au Pape de tolérer l'usage du préservatif comme le suggère Wichemy. Ce serait demander au pape de légitimer nos désirs. Or, c'est un tel usage abusif de la papauté qui a aboutis aux orgies ci-dessus critiquées. Non, ce n'est pas au pape ou à l'Eglise de se rabaisser à nos caprices, c'est a nous de nous départir de nos chaînes de plaisirs et à nous élever au niveau des valeurs promues par l'Eglise. Et cela est valable pour toutes les religions. Le port du préservatif par les jeunes non mariés est théologiquement irrecevable car pour l'Eglise les relations sexuelles se consomment dans le mariage. Toutefois, une fois que l'on a dit cela à propos du préservatif, il reste le constat amer du ravage du sida en Afrique, ravage auquel il faut bien mettre un terme. Pour autant, le préservatif constitue-t-il le meilleur moyen ? pas sûr car celui-ci ne protège pas totalement efficacement. Raison pour laquelle l'Eglise prend acte des trois voies d'évitement de la contamination mais conseille, conformément aux Evangiles, la fidélité et l'abstinence de loin efficaces. Ce serait hypocrisie de nier que nous sommes amenés à utiliser les préservatifs. Mais ce n'est pas une raison pour demander sa légitimation par l'Eglise pour soulager nos consciences coupables. Le soi disant retour du religieux auquel nous assistons actuellement peut bien se traduire non pas par une observation des valeurs proposées par les religions mais plutôt par une instrumentalisation desdites religions pour légitimer nos penchants avoués et inavoués comme l'illustre le cas du préservatif. Notre deuxième point de divergence concerne la supposée ou vrai sacralisation du paganisme par les Evangiles. Pour Wichemy « tout ce que Jésus des Evangiles a dit ou fait se trouvait des milliers d'années auparavant dans les rites des Mystères égyptiens et d'autres liturgies sacrées ». Bien sûr. Et d'ailleurs Jésus a bien dit qu'il ne vient pas effacer les traditions mais les accomplir. L'évangile n'a pas fait table rase du passé. Elle complète les traditions en ce qu'elles ont de bien pour le salut de l'homme et déconseille ce qui conduit à la perdition. Cela est vrai dans toutes les religions révélées. A titre d'exemple et au risque de nous tromper, la polygamie tolérée par l'islam est une pratique antéislamique. Pour peu qu'on lise attentivement les Evangiles, l'on remarquera la consécration ou non par Jésus lui-même de certaines pratiques préexistantes également. Les religions ne viennent pas nier l'homme dans sa culture, dans sa tradition. Elles viennent élever et accomplir l'homme et tout l'homme c'est à dire l'homme dans tous ses registres non seulement spirituel mais aussi culturel, politique, économique, etc. Si nous sommes revenus sur les assertions de Djikoloum et de Wichemy ce n'est pas tant pour les flétrir que pour souligner qu'une kyrielle d'actes fussent-ils infamants ne sauraient suffire à fonder une critique. Car autant on peut recenser ces actes infamants autant on peut en trouver d'admirables qui les contrebalanceraient. Qui est en quête de la connaissance ne doit pas se limiter aux uns ou aux autres mais considérer et jauger les deux. Qui plus est, une critique sortie de son contexte s'apparente à un anachronisme qui masque la claire intelligibilité de la réalité. Néanmoins, et cela mérite respect, les deux articles contiennent quelques arguments historiquement recevables qui autorisent la critique et nourrissent le débat.
MBAÏ-HADJI MBAÏREWAYE


24-03-05 Est-ce que l'Internet augmente le degré de l'Infidélité?

Je crois que oui. Certes La découverte de l'Internet est une victoire très importante sur cette planète. Au fil des années ce plus grand chantier du monde était un outil d'information et communication très nécessaire. Par contre, dernièrement les pédophiles et les infidèles en profitent de cet outil pour élargir leurs réseaux. Certains experts disent que l'Internet est probablement la plus importante révolution sexuelle . A mon avis ils ont parfaitement raison. Il est actuellement très facile de draguer une personne par le biais de l'internet. Du bout de doigts, en quelques "Clics" de souris, n'importe ou', n'importe quand et n'importe qui peut correspondre et même avoir une relation sexuelle virtuelle avec un étranger. Peut-être qu'il y'a des camarades qui ne vont pas croire a' l'expression "une relation sexuelle virtuelle" mais de notre jour tout est possible.

Le Monde est en train de prendre une tournure trop dangereuse. Actuellement même des images de sexe sont disponibles sur Internet a' profusion. Tout le monde peut le visionner dans l'anonymat complet (dans le confort de son foyer). L'Internet n'est pas toujours le bienvenu pour les jeunes couples mariés ou couples de faits. Pour plusieurs couples l'Internet est sujet de litige. Ca provoque de la peine pour un couple marié quand leur partenaire visite des sites pornographiques ou bavarder en lignes avec des inconnus. Et personne ne peut rivaliser a' ça. Cela' va créer trop des mésententes sociales.

C'est dommage pour nous les futurs informaticiens d'apprendre qu'une invention si importante sera l'Occasion pour les infidèles de faire leurs affaires autant qu'ils le veulent. Selon un statistique 2005, l'Internet a aussi augmenté le degré d'intérêt pour les porno. Et c'est presque impossible d'empêcher ces mauvaises choses de faire leurs progrès. Et personne ne peut faire disparaître l'Internet car le monde d'aujourd'hui ne peut pas vivre sans moyen de communication surtout l'Internet, le Téléphone, la Télévision et j'en passe.

Bref, l'Internet est en train de prendre de plus en plus de place dans notre vie sociale. Malheureusement bcp des hommes et des femmes qui utilisent l'Internet pour rencontrer des gens finissent par avoir des relations sexuelles. On peut épiloguer qu'Internet est maintenant devenu un moyen ultime de drague et que tout ce qui s'y passe, incluant la pornographie, les choses érotiques etc...est un outil facile, accessible aux hommes autant qu'aux femmes infidèles. L'Internet est supposé être un outil d'information ou de communication mais pas de l'Infidélité. Qu'on le veuille ou pas l'Internet augmente l'Infidélité a' travers le Monde. En terminant, je conseille les jeunes frères d'éviter de naviguer sur les sites pornographiques puisque c'est pathologique au même titre que le jeu, la drogue ou l'Alcool . Je connais quelques amis de classe qui sont inscrits sur des sites pornos. Chaque jour ils passent entre 2 a' 3 jours sur ces sites. Souvent ces jeunes ratent leurs examens. Donc faisons très attention sinon on risque de perdre tout un avenir. Il est aussi préférable pour les parents de limiter l'Accès de l'Internet aux adolescents qui ont moins de 16 ans. Merci pour tout et bonne journée.

Sur ce, je vous quitte,

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord.

08-03-05 Une papauté pas très catholique.
 (En réaction à l’article de M. Mobele N. Djikoloum).
 Dans son article intitulé «Le pape n’est pas le Christ», publié sur Tchadien.com en date du 12.02.05, notre compatriote Mobele N. Djikoloum avait pris la peine de nous livrer judicieusement une réflexion très critique qui mériterait un détour, surtout en cette période difficile où « l’Athlète de Dieu », rongé par la maladie et l’usure du pouvoir, s’accroche au trône de Saint-Pierre.
En 1978, le monde entier avait retenu son souffle en voyant apparaître Karol Wojtyla au balcon, le premier pape non italien de l’histoire de la chrétienté. Rien que l’évocation de son nom si difficilement prononçable et étrangement divin, avait persuadé les plus sceptiques des athées qu’un vent de renouveau souffle désormais dans la Chapelle Sixtine, au Vatican.
Depuis cette date, sous l’impulsion et le leadership de Jean-Paul II, nous avions assisté à une transformation historique et à des bouleversements majeurs aux niveaux de toutes les sphères politiques et sociales du monde actuel. Grâce à ce pape, le Rideau de Fer qui séparait jadis le monde libre et l’obscurantisme incarné par les Soviétiques s’était écroulé comme un château de cartes. Ajoutons à cela le pardon fait aux victimes de l’esclavage et les excuses aux juifs quant au rôle accru qu’aurait joué un autre pape en fermant les yeux face à la Shoah(voir le film Amen de Costa Gavras).
Au tout début de son pontificat, Jean-Paul II, un homme d’apparence en bonne santé, avait pris son bâton de pèlerin en parcourant d’innombrables kilomètres, prêchant la Parole de Dieu aux quatre coins du monde. Ce qui fait de lui le pape ayant le plus voyagé. Mais l’ex archevêque de Cracovie avait aussi battu d’autres records jamais égalés par ses prédécesseurs en matière de canonisations, béatifications et autres bénédictions à tout vent.
 Par contre, Le saint – Père avait considérablement perdu ses titres de notoriété auprès de ses fidèles africains lorsqu’il avait pris une décision aussi controversée que celle d’interdire le port du préservatif. Imaginez ce que cela aurait comme conséquence directe, chez les sub - sahariens par exemple, où des millions de personnes ne dépendent que du célèbre caoutchouc en latex comme seul moyen de prévention et de non - propagation du V.I.H Sida ?.
En prenant position contre le préservatif, le pape n’aurait-il pas accepté d’envoyer à une mort certaine tous les fidèles qui le croient mordicus ? .
C’en est trop, me diriez-vous, mais le Clergé s’est aussi distingué dans d’autres affaires aussi nébuleuses que quand il aurait tenté de faire libérer Augusto Pinochet(le Hissene Habré Latino) en 1978.
Je ne comprendrais jamais pourquoi notre frère Mobele N. Djikoloum voudrait insidieusement nous trouver une corrélation entre la souffrance réelle et divine du vrai Christ et celle du pape actuel dont tout le monde sait qu’il souffre tout simplement de la maladie d’Alzheimer et des complications dues à la grippe. Si vous voulez mon avis, je souhaiterais que le pape, déjà incapable de prononcer certaines homélies, démissionne et se désengage de ses obligations. Une décision honnête qui aurait permis la tenue immédiate d’un conclave pour l’élection d’un nouveau pape. C’était déjà arrivé par le passé pour des diverses raisons : Pontien(230-235) aurait démissionné après avoir été exilé aux mines de Sardaigne par l’empereur romain. Marcellin(296-304) avait démissionné après avoir offert un sacrifice aux dieux païens, sur ordre d’un empereur. Enfin, Benoît IX(1032-1045) avait démissionné après avoir vendu le trône de Saint-Pierre à son parrain ! .
Mobele N. Djikoloum avait bien accentué ses propos en quelques phrases, mais malheureusement sans vraiment rentrer dans les détails lorsqu’il disait ceci : « À la fin du pontificat de Jean-Paul II, jamais la papauté ne s’est portée si bien, jamais l’Église ne s’est portée si mal. ».
Je ne résiste pas à la tentation de vous livrer, M. Djikoloum, ici même et dans son(presque) intégralité, le contenu d’un article du chroniqueur Richard Martineau qui résumerait si bien ou si mal l’histoire de la papauté. Les exemples qu’il nous donnera sont directement tirés du livre THE POPE ENCICLOPEDIA de Matthew Bunson.
« Jean XII a été nommé pape en 955, à l’âge de 18 ans, a connu un règne controversé. Il a transformé son palais en bordel, invoquait les dieux païens pour qu’ils l’aident à gagner aux dés, et a même trinqué à la santé du diable lors d’une de ses célèbres beuveries. Il serait mort d’une crise cardiaque dans les bras d’une de ses maîtresses. D’autres disent qu’il a été tué par un mari cocu. Aller savoir…
Serge III est un autre rigolo. Cet homme de foi qui a régné de 904 à 911 venait-il tout juste de poser ses fesses bénies sur le Saint – Siège qu’il a demandé que l’on étrangle son prédécesseur, le pape Léo V. Pas content de s’être débarrassé de la compétition, il a aussi eu un fils avec une jeune fille de 15 ans, fils qui est devenu lui – même pape en 931 ! . Comme quoi, dans l’Église catholique, on est parfois pape de père en fils…
Innocent VIII, lui, a régné de 1484 à 1492. Connu pour ses goûts extravagants, Innocent s’est lancé dans des guerres inutiles et coûteuses. Frôlant la faillite, il a dû vendre des indulgences pour rembourser ses dettes. Trente ans plus tard, le pape Léon X se montrera encore plus astucieux. En effet, tout aussi dépensier et tout aussi ruiné, il eut la brillante idée de créer 30 nouveaux postes de cardinal et de les vendre à fort prix pour remplir ses coffres et se sortir du trou. ( Comment il disait, Jésus, déjà ? . « Chassez les vendeurs du Temple. » ).
 Alexandre VI avait distribué des nominations à droite et à gauche, nommant même son fils de 18 ans cardinal. Son règne a été marqué par des sordides histoires d’orgies, d’empoisonnement et d’inceste. Il ne faudrait pas oublier Paul IV. Saint – Père de 1555 à 1559, ce grand humaniste qui avait le cœur sur la main a envoyé plusieurs centaines de moines au bagne et obligé les Juifs à porter un uniforme pour qu’on les reconnaisse dans la rue.
Ajoutez à cela les milliers de victimes de l’Inquisition, le Pape Léon X qui affirma sans rire que la traite des esclaves était une «œuvre évangélisatrice ».
De tous les papes qui ont marqué l’histoire, cinq au moins étaient mariés, onze étaient des fils de papes ou de prêtres et six eurent des enfants illégitimes ».
 Les communautés chrétiennes du Tchad, forcées d’adhérer au christianisme au début du vingtième siècle, se seraient littéralement tombées de leurs chaises s’ils apprenaient que tout ce que le Jésus des Évangiles a dit ou fait se trouvait des milliers d’années auparavant dans les rites des Mystères égyptiens et d’autres liturgies sacrées. C’est ce que soutient l’ancien ministre anglican Tom Harpur dans un livre – choc publié récemment et intitulé LE CHRIST PAÏEN. Le journal LA PRESSE s’est même permis de nous publier des larges extraits des propos de Harpur dans sa livraison du dimanche 13 février 2005. On a fait la promotion de l’ignorance, disait-il, on a fait passer des mensonges pour des vérités sacrées, on a transformé toute dissidence en hérésie, et en très peu de temps toute l’Europe fut plongée dans la grande noirceur.
 En conclusion, je voudrais juste dire à M. Mobele que le pape malade ou pas, le Christ était païen ou pas, tout ce que je sais ce que le nouveau millénaire qui vient de commencer sera largement dominé par la religion. La religion est revenue en force partout, de telle sorte que c’est devenu une affaire très à la mode. C’est très inquiétant de constater à quel point cette nouvelle tendance reste un danger pour la coexistence entre les différentes communautés.
Même au Tchad, certaines personnalités bien en vue s’étaient mises à la sauce religion pour nous faire avaler des âneries.
Dans une interview donnée l’année dernière à un journal africain, Idriss Deby avait prononcé plus de trois fois le nom de Dieu pour justifier ou étayer certains faits contenus dans les questions que lui posaient les journalistes.
Hissene Habré, après avoir dirigé d’une main de fer ses compatriotes et fait assassiner des milliers d’autres, ne s’était-il pas curieusement transformé en un véritable et fervent musulman, s’adonnant sans cesse à la prière et aux incantations de toutes sortes ? .
Encore tout récemment, dans une lettre adressée à ses « frères et sœurs en Allah » et aussi à ses « frères et sœurs en Jésus», l’Honorable député fédéraliste N’Garleji Yorongar avait évoqué et cité plusieurs passages coraniques et bibliques pour démasquer «l’imposteur» qu’est le Président actuellement en poste.
 À bon internaute, salut !
Mahamat A. Moussa Wichemi
wichemi@email.com


07-03-05 crise de l’énergie dans les années à venir
 
  Nous nous approchons, à une vitesse accélérée d’une crise de l’énergie, elle menace le monde entier, mais les grands y feront face plus facilement, on ne connaît pas les ressources énergétiques de l’URSS, on sait ce pendant qu’elles sont considérables. Celles des états unis aussi ils n’ont pas touché à leurs réserves, ils ont jusqu’à maintenant consommé les réserves des autres. Les réserves de la CHINE, nous sont également inconnues, que se passerait-il si l’électricité venait à manquer tout à coup ? J’ai essayé de l’imaginer, si tout à coup l’énergie vient de manquer, les usines s’arrêtent, les trains stoppent, les rues s’engorgent de véhiculent immobiles, les nourritures restent au fond des campagnes, les ordures sur les trottoirs, l’eau dans les fleuves, les robinets ne coulent plus, les wvc engorgent débordent sous les chasses vides, les magasins pillés ne reçoivent plus rien, la famine et le banditisme s’installent dans les agglomérations urbaines dont tous les habitants deviennent des loups affamés, c’est la guerre civile permanente, la plus terrible, non de classe contre classe, mais de chacun contre chacun, on s’égorge pour un morceau de pain ou une pomme de terre, les ordures et les excréments dans le désordre.
Les foules fuient à pied les villes intenables ou on n’éteint plus les incendies, envahissent les campagnes, sont reçues à coups de fusil par les paysans qu’elles massacrent, on dévore les vaches et arrache le blé vert, les campagnes ravagées ne donnent plus de nourritures.
Les cannabismes apparairent après l’assassinat, on meurt de faim et des pestes le long des routes, il y a peu de survivants.
Ce n’est pas de la science fiction, c’est ce qui arriverait si…Mais cela peut-il arriver? Prenons un exemple, parmi d’autres. A New York pendant une seule nuit sans électricité… la ville aussitôt, s’est mise à se décomposer et à flamber, et pourtant tous le monde savait que ça ne durerait pas, que ce n’était qu’une panne. Si les New-yorkais avaient eu la certitude du contraire ? Imaginez…
Tous les points que je vienne de suggérer, seraient la conséquence d’une disparition totale, subite et définitive, de l’électricité.
Actuellement nous vivons et nourrissons par le biais du pétrole, s’il manque tout s’arrête, or il va manquer. Par suite de l’accroissement de ses populations, et des besoins de celles-ci, le monde en boit chaque année d’avantage, alors que ses réserves diminuent, les calculateurs pessimistes affirment qu’il sera épuisé dans le 20 ou 30 ans, et les optimistes nous accordent un délai plus long, mais toute fois peu importe, car il manquera bien avant d’être épuisé.
Avec le temps le pétrole deviendra un produit de luxe qu’on ne pourra plus utiliser que pour des taches privilégiées. En réalité la crise du pétrole a déjà commencé, la circulation de notre civilisation n’a plus la même vitesse. Quand les Emirs ont multiplié par quatre le prix de brut, le rythme des fabrications et des consommations s’est ralenti, l’expansion a été freinée ou stoppée, les pouvoirs d’achat ont cessé de croître ou diminuer, une partie de main-d’œuvre n’a plus trouvé de places dans les circuits de travail.
La « crise économique mondiale » c’est le début de la crise du pétrole, c’est pourquoi il est vain de penser qu’on va bientôt « en sortir » il va falloir d’abord la résoudre, c'est-à-dire trouver une autre source d’énergie, et la trouver vite, car le pétrole peut manquer tout à coup brutalement, totalement, si pour une raison politique à la suite de quelque conflit au moyen Orient ou en Afrique. Les Arabes et les Africains décident de cesser leurs livraisons, les réserves stockées en Europe et en Amérique ne feraient pas long feu…
Quelque chose est prêt : le nucléaire, il est prêt enfin, presque … pour la paix parce qu’on l’avait préparé pour la guerre, c’est toujours ainsi, les militaires obtiennent ce qu’ils veulent pour leurs recherches et leurs fabrications.
Le nucléaire et prêt, rien d’autre n’est prêt, il faut donc mettre le nucléaire en place et le plus vite possible.
Mais pour l’instant, il n’y a rien d’autre, et si rien ne remplace le pétrole au moment où il manquera, la maison où nous vivons, nous tombera sur la tête, et nous serons bien incapables, ensuite d’aller construire à la campagne la fermette de nos rêves.
Si la crise du pétrole devient brutale, il n’y aura pas des survivants hagards, dans un monde en ruine…
Pour éviter ce séisme de la société, bien plus grave que le plus grave des tremblements de terre assortie de peste noire. Pour éviter le retour brutale à une vie sauvage de barbare. Il faut donc avoir recours au nucléaire monstrueux, mais en préparant des maintenant son remplacement, le nucléaire remplacera le pétrole, mais il doit être lui-même remplacé dans le plus bref délai.
Avant d’examiner les possibilités et les perspectives du remplacement, essayons d’abord de jeter quelque lumière dans le débat qui oppose, ceux qui affirment que le nucléaire est dangereux à ceux qui déclarent qu’il ne l’est pas. Les centrales nucléaires « ordinaire » à eau sous pression et les « surrégénérateurs » fabriquent ou fabriqueront de l’électricité à partir des matériaux excessivement dangereux, à stocker, à transporter, et à utiliser : l’Uranium et le Plutonium.
Le plus dangereux de deux, le plutonium n’existe pas dans la nature, on le trouve mélangé dans les déchets des centrales, à d’autres corps radioactifs.
Pour les bonheurs des hommes et de tous les êtres vivants, le plutonium n’existait pas dans la nature, il a fallu que nous nous mettions à en fabriquer ! il a fallu que quelques génies désintéressés et quelques savants naïfs, introduisent le bout de leur nez dans les minuscules et formidables secrets de la matière et se mettent à déranger et mélanger les tourbillons d’énergie qui la composent…comme les enfants curieux qui mélangent la mort-aux-rats avec le cacao ou le oignon pour voir…
La curiosité est la plus grande qualité de l’homme, elle l’a fait sortir de ses cavernes et l’a conduit jusque sur la lune, elle le poussera peut être jusqu’aux confins de l’univers.
Evidemment c’est une vue théorique… si une centrale sautait ou seulement se mettait à fuir, son contenu ne se répandrait pas sur toute la surface du globe, uniformément réparti pour que chacun en ait sa part, mais cent mille an il aurait bien le temps de voyager… et on imagine ce que pourraient les dégâts immédiats.
Mais le nucléaire ne digère pas… un accident nucléaire à ceci de particulier qu’il ne se termine jamais, mille ou cent mille morts dans le vingt quatre heures ou le vingt quatre semaines, ce n’est que le commencement, si le plutonium s’évade d’une centrale, rien ne pourra l’arrêter sa dissémination par le vent, par la pluie, le temps, rien ne peut plus le détruire quand il est en liberté. Il continuera de s’étendre et de tuer, silencieusement, il a tout son temps, cent mille ans pour tuer, sans s’arrêter une seconde.
Aucun homme n’est infaillible, ni dans son raisonnement, ni dans ces actes.
Aucune machine construite par l’homme n’est infaillible et dans un domaine ou une défaillance, une seule risque d’avoir des conséquences incalculables dans l’espace et dans le temps, aucun n’esprit honnête ne devrait se montrer aussi assuré.
Si on décidait, des aujourd’hui, de consacrer aux énergie nouvelles un budget égal à celui de nucléaire, on obtiendrait pas d’elles, car tout est à faire, raison de plus pour ne pas perdre un jour.
Le potentiel des énergies nouvelles est immense, illimité, elles peuvent avoir à tous nos besoins, même déculpes, et nous ne les épuiserons jamais… elles nous viennent des quatre éléments dont est fait notre monde et qui entretiennent notre vie : Air, l’Eau, la Terre et le Feu, il nous suffit de savoir prendre ce qu’ils nous offrent.
 
Premièrement, l’Air...
 
Aujourd’hui les éoliennes perfectionnées peuvent fabriquer de l’électricité pour un immeuble ou un village. D’autre part ce n’est pas facile de trouver une idée simple qui permettrait de stocker l’électricité, les accumulateurs sont encombrants, lourd, peu efficaces.
Pour une grande installation, il en faudrait des volumes énormes.
Les génies ont proposé un moyen envisageable pour stocker l’énergie du vent, serait de passer par l’intermédiaire de la chute d’eau, des batteries éoliennes actionnent des pompes qui feraient passer l’eau d’un réservoir bas, ou d’une rivière, à un réservoir haut. L’eau retombait du haut vers le bas en faisant du passage tourner des turbines.
Quand le vent nécessaire de souffler, le réservoir haut aurait assez d’eau en réserve pour continuer d’alimenter les turbines. De telle installation pourrait trouver place en montagne ou en bordure des mers ou des lacs important, elles auraient l’avantage de faire appel à des techniques qui existent déjà, et qu’on connaît bien.
 
Deuxièmement, l’Eau…
 
Elle est déjà bien exploitée, on pourrait certainement barrer encore quelques cours d’eau, noyer quelques vallées, happer quelques marées, mais on ne pourrait sans doute pas augmenter de façon considérable ce qu’on obtient déjà de la houille blanche et verte.
Part contre, l’eau, toute l’eau du monde est une réserve formidable d’hydrogène, c’est de l’hydrogène combiné à de l’oxygène. Au moment ou ces deux corps se combinent, ils dégagent une grande quantité d’énergie, c’est cette énergie-là qui a poussé au derrière ces fusées Américains et Russes jusque sur la Lune, jusque sur Mars, Venus, qui va les expédier hors du système solaire…
L’hydrogène est peut être le pétrole futur, il aurait l’énorme avantage de donner comme déchet de l’eau.
 Malheureusement, pour l’instant, il faut dépenser plus d’énergie pour séparer l’hydrogène à l’oxygène qu’on en récupérait en les réunissant, on cherche aussi à utiliser l’hydrogène pour établir un « nouveau nucléaire » celui de la fusion, opposé à celui de la fission, qui est celui de l’uranium et de plutonium. Le nucléaire actuel à fusion, est l’équivalent pacifique de la bombe A , le nucléaire à hydrogène serait l’équivalent de la bombe H, . On obtiendrait des quantités d’énergie bien plus considérables, les matériaux des bases seraient l’eau, c'est-à-dire qu’on ne risquerait pas en manquer et il semple que la fusion ne produirait pas des déchets dangereux rien que de l’eau.
 
Troisièmement, le Feu…
 
Le feu a été le grand facteur permanent du progrès matériel, dans le temps moderne, il a permis aux humains, par la machine à vapeur, le moteur à explosion et la fusée, de créer les transports et l’industrie, et de quitter la terre, il est créateur et destructeur en même temps, il est la chaleur du foyer familier, et celle d’Hiroshima. Ses plus récents générateurs sont le charbon, le pétrole et le plutonium. Le charbon va s’épuiser, le flux du pétrole dépend de l’étranger, le plutonium est haïssable. Il nous reste à tourner vers la source première de toutes les formes du feu, cachées ou évidentes : le soleil.
Le soleil nous inonde chaque jours d’une quantité formidable d’énergie qui est loin d’être perdue.
Le monde végétal est le meilleur transformateur de l’énergie solaire, il la capte et le fixe sous forme de plantes, fruits, d’herbes, que mangent les herbivores, que mangent les carnivores, et l’homme mange tout. Quand vous mangez une laitue, une fraise, une tranche de faux-filets, vous mangez du soleil. Il est possible, sans troubler cette fonction essentielle, de capter une partie de cette énergie prodiguée pour la transformer en chaleur ou en courant électrique.
Deux voies sont pour l’instant ouvertes dans lesquelles on s’engage timidement.
La première consiste à faire chauffer de l’eau « au soleil » dans des « panneaux solaires » et à chauffer avec cette eau les habitations, dans le même esprit, on peut encore concentrer l’énergie solaire au moyen de miroirs, pour faire bouillir de l’eau et, avec sa vapeur, actionner les turbines qui fourniront de l’électricité, ce sont les « les centrales solaires ».
La deuxième voie d’utilisation de l’énergie solaire consiste à la transformer directement en énergie électrique par l’intermédiaire de cellules photoélectriques. Mais celles-ci ont un rendement faible et coûtent terriblement cher. On peut pas envisager actuellement et les utiliser en masse pour obtenir de grandes quantités d’électricité.
Les grandes équipes de chercheurs Américains ont reçu dans tous ces détails, un projet fantastique mais parfaitement réalisable. Un immense capteur solaire composé d’une altitude de multitudes des cellules photoélectriques serait construit dans l’espace. Expédié en pièces détachées, monté sur place par des équipes de techniciens. Travaillant en apesanteur, il serait mis en orbite à une altitude et un emplacement qui lui permettraient de ne jamais être pris dans l’ombre de la terre… il baignerait alors dans une lumière solaire perpétuelle et totale, que ne diminueraient plus ni l’atmosphère ni les brunes et nuages. Il pourrait fabriquer assez d’électricité pour subvenir aux besoins d’une nation….
Mais comment faire parvenir ici bas d’électricité fabriquée la haut, la réponse envisagée est celle-ci : une station adjointe au capteur transformerait en micro-ondes l’électricité fabriquée par lui. Les micro-ondes, par le moyen d’une antenne directionnelle, seraient envoyées en faisceau vers une usine au sol qui les reconvertirait en électricité, cela parait simple, séduisant, extravagante, facile.
 
Quatrièmement, la Terre…
 
La terre notre mère, notre mère ronde comme un sein, notre mère tiède que nous ne cessons de téter jusqu’au moment de notre mort.
Que connaissons-nous d’elles ? Rien, paradoxalement il a fallu que nous la quittions pour la voir enfin, les géologues chercheurs du pétrole vont la voir d’un peu plus près.
Cette salaire utilisable de la terre, cette énergie potentielle à notre disposition partout on l’a baptisée « géothermie » mais ce mot a pris rapidement un sens restreint, étriqué, passif, et il sert maintenant avec l’expression « énergie solaire » à décorer le paravent des « énergies nouvelles » on a encouragé l’utilisation de la géothermie, c'est-à-dire l’utilisation de la source d’eau chaudes ou des nappes existant à faible profondeur.
On connaît mal la courbe de croissance de cette température, pour les couches superficielles de l’écorce terrestre, elle est en moyenne d’un degré tous les trente-trois mètres, c’est ce qu’on nomme « le degré géothermique » cela fait trois degré tous le cent mètres, et 3300 m pour 100 degrés, température de l’eau bouillante… cela est très variable, selon la conformation du terrain, et tout permet de croire que plus on s’enfonce plus la température augmente rapidement.
Il est à peu près certain qu’il faudrait descendre à moins de 10.000 m pour obtenir ce que les physiciens nomment la température critique de l’eau, c'est-à-dire 374° environ.
Le schéma est simple : on creuse un puits de 10.000 m, on y enfonce un tube en forme de U dans une des branches de l’U on injecte de l’eau par l’autre branche on reçoit de la vapeur surchauffée qui fait tourner une turbine qui produit de l’électricité.
Les deux sommets du tube tout réunis par une installation de refroidissement qui utilise la chaleur en excès, l’eau redevenue liquide et renvoyée dans les profondeurs. Le système fonctionne en circuit fermé, pas de pollution thermique, aucun déchet, et une fois l’installation terminée, fourniture indéfinie d’une énergie inépuisable… et gratuite, sauf les frais de fonctionnement de la centrale.
Est-ce que ce n’est pas extraordinairement simple ? C’est aussi très difficile.
On n’a jamais effectué de forage aussi profond, toute la technique est à inventer, comment fabriquer une tête foreuse qui continue à fonctionner à une telle température sans se transformer en chewing-gum ? Comment la commander ? Comment constituer une paroi résistante ? Comment la mettre en place ? Le reste, l’usine de surface c’est un jeu d’enfant.
 
Quelles que soient les sources des énergies nouvelles, celles-ci seront transformées, distribuées et utilisées sous forme d’électricité, les chercheurs avaient raison de prôner le tout électrique. D’où qu’elle vienne , même du nucléaire, l’électricité sera la condition de la vie de demain, au domicile, à l’atelier, dans les écoles, universités dans les rues et sur les routes. L’automobile de demain sera donc l’automobile électrique, elle devrait être dès aujourd’hui prête à prendre la place de son aînée polluante.
                                                                                SOUMAINE TAGUINA (Eloi)
                                                                                       Ingénieur d’application en
                                                                                Exploitation pétrolière option Forage
                                                                                Et élevé Ingénieur en Géophysique
                                                                                à l’université de Boumerdes (Algérie).
                                                                                              staguina@yahoo.com
12-02-05 LE PAPE N’EST PAS LE CHRIST
 IL y a assurément quelque chose de pathétique dans l’image que donne aujourd’hui Jean-Paul II de lui-même. Celui qui fut, à l’orée de son pontificat, « l’athlète de Dieu », tant il incarne cette force dont l’Eglise a fait une vertu, s’est mué, au fil d’années de labeur, de maladie, d’épreuve de toutes sortes, y compris l’attentat, en pauvre homme de pape, incarne singulièrement de toute la misère humaine, à l’instar du Christ lui-même. Cette souffrance de tous les instants, qu’il ne cherche nullement à dissimuler, il l’érige au contraire en une ultime protestation de l’Esprit, en guerre contre l’insignifiance du monde et ses paradis artificiels. En cette dernière phase de son existence, qui ressemble à une longueur agonie, il donne sens et dignité à ce temps que la médecine a inséré entre la vie et la mort et qui n’a déjà plus de nom dans aucune langue.
Mais non moins pathétique est le spectacle de la plus grande institution de la terre dirigée, ou censée l’être, par un malade en phase terminale qui peut plus marcher ni parler, et bien obligé de laisser le gouvernement de l’Eglise à un entourage qui n’est pas l’élu du conclave, mais une camarilla conservatrice, incapable de faire avancer l’Eglise au gré de l’inspiration de cet indomptable moribond. Car voilà bien le paradoxe de ce long pontificat : une dissociation croissante entre un pape parvenu au degré suprême du star-system médiatique, capable d’imposer à la jeunesse du monde ses préceptes sans concession et jusqu’à l’image saisissante de sa décrépitude et une Eglise perdant chaque jour un plus de son autorité sur ses ouailles et d’influence réelle sur les affaires du monde. A la fin du pontificat de Jean Paul II, jamais la papauté ne s’est portée si bien, jamais l’Eglise ne s’est portée si mal.
A partir de là, les questions se pressent. Est-il bon, est-il sage de prolonger indéfiniment un interrègne qui doit plus, répétons-le, aux progrès de la médecine qu’à un projet délibéré ? Pour l’image même du Pape, et dans l’intérêt même de son projet de réévangélisation, peut-on commencer comme l’archange saint Michel et terminer comme Brejnev ? A supposer que l’on oublie par charité cette bureaucratie qui entoure Jean Paul II, et qui rivalise avec les derniers maître de l’Union soviétique dans l’art du mensonge par omission et du maniement de la langue de bois, elle demeure, cette question : le Pape est-il élu pour rejouer sur la scène du monde, depuis son palais du Vatican, le spectacle de l’agonie du christ ou pour gouverner l’Eglise d’une main de ferme dans le monde de plus en plus chahuté ? Selon que l’on penchera pour la première proposition ou pour la seconde, on conclura que le devoir du Pape est de demeurer au poste ou au contraire de démissionner. On connaît le mot de Renan à propos de Judas : « chez lui, l’administrateur avait tué l’apôtre. » Peut-être le monde d’aujourd’hui a-t-il plus besoin d’apôtres que d’administrateurs. Je le crois. Mais quand l’évêque de Rome qui a fort justement imposé une limite d’âge aux cardinaux du conclave, aux évêques des diocèses, juge que son propre mandat ne peut se terminer qu’avec son existence, ne court-il pas le risque de se conférer à lui-même un statut d’exceptionnalité, pour ne pas dire de surhumanité ? N’y a-t-il pas là le début d’une idolâtrie ? Le Pape peut bien être appelé le vicaire du christ, pour autant que je sache, il ne participe pas de sa divinité. Déjà, l’infaillibilité pontificale, mal comprise, fait problème dans le monde moderne. Le catholicisme, qui a eu le mérite de baliser d’intermédiaire et d’intercesseur- la vierge, les saints, l’Eglise- l’ascension de l’homme vers Dieu, courait un risque mortel en multipliant les stations-relais . Le Pape est trop bon théologien pour ne pas comprendre le danger théorique ;il dispose de bons sociologues pour lui indiquer que ce danger existe pratiquement.
Quand viendra le moment du bilan, on dira ce que le monde, dans la seconde moitié du XXe, siècle, doit à ce Pape. Cette dette est considérable. A mains nues, sans les divisions armées dont parlait Staline, il a façonné comme aucun autre ce monde d’aujourd’hui, en matière de liberté et de droits de l’homme. En attendant, Jean Paul II, qui croit au Saint –Esprit, devrait se persuader que celui-ci dispose encore de solution de rechange.           
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