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Je dedit un poeme a ma chere patrie  


Hier atriste par le desaroua, la haine , l\'egoisme de tes colons et dirigeants .
Aujourd\'huis sauve toi , bat toi va revendiquer tes droits , de l\'enclavement , le desamboche de tes fils .
Regarde ces colons qui cherche a te punir sur les yeux du monde .
              Leve toi
             Bat toi
    Va revendiquer tes droits
   La vie c\'est ton droit.
Leve toi , bat toi , va revendiquer tes droit ne veut pas dire prend les armes et tire sur la ficile .
Pour toi le chemain est plus courte, clair , fruistieuse et recoltive .
Regarde ton beau pays en passant par le nord au sud de l\'est a l\'ouest .
prend ton plume et ta houe , j\'ette l\'arme et le mauvaises sprits , construits ton pays .
regarde ton beau paysage on_y trouve jujibier , palmier , manguier , savonier lemounier pour ne site que ceux la .
ce Dieu qui te la donner .
Nul ne peut l\'arracher sans ta volonter .
  l\'argile , le calcaire , le sable ton beau pays est tricoloriser .
c\'est un dont heritier que tu la trouver .
Ton pays ou personne ne peut te deranger .
  Ton pays aux pleines des richesses qu\'il fautla travailler , c\'est ne pas pour leurs reservers.
         LEVE TOI
         BAT TOI
        VA REVENDIQUER TES DROITS
        LA VIE C\"EST TON DROITS .


       ecrit par AKRAMADINE ABBO ABDALLAH

01-06-05 Lettre ouverte à Mr le président.

  Mr le président et cher grand frère.

Vous voilà 14 ans francs au pouvoir.
14 ans francs de démocratie.
14 ans francs d'insécurité et de misère.
14 ans francs de multipartisme et d'alliance électorale.
14 ans francs de peuple marginalise, traumatisé mais  patient.
14 ans francs que le peuple meurt de faim et de soif.
14 ans francs que le peuple est soumis à la raison des plus forts.
14 ans francs que le peuple est traumatisé le jour et assassiné la nuit à cause de ses propres biens.
Mr le Président et cher grand frère souciez-vous un peu de ce peuple ?
Peuple pour lequel vous avez combattu et versé  votre sang durant toute votre carrière militaire.
Ce peuple qui ne vous réclame ni HLM ni assurance sociale, pendant que les autres réclament monts et merveilles.
Ce peuple qui vous a accueilli en un prophète du salut le 1er décembre 1990.
Ce peuple qui vous a converti en un président démocratiquement élu en juin 1996.
Ce peuple qui a replacé sa confiance en vous, en vous déclarent homme de confiance et rassembleur  en juin 2001.
Ce peuple qui a accepté votre projet de révision de la constitution à 77,77%.
Mr le président et cher grand frère, ce peuple attend de vous un Messie en 2006.
Ce peuple vous aime. N'aviez-vous pas témoigné vous-même lors de votre retour de Paris ?
Ce jour où le millier d'hommes, femmes et enfants vous acclamaient en pleurant votre état de santé.
N'aviez-vous pas déclarez sur les ondes de la RNT avoir eu les larmes aux yeux ?
C\'est à dire que vous aviez été sensible en tant que homme et croyant, mais aussi en tant que être mortel. 
Cher grand frère ce peuple n'a que trop souffert mais continue à vous supporter.
Cher grand frère vous avez toutes les possibilités et les opportunités d'aimer ce peuple et ce pays.
Cher grand frère vous n'allez pas donc  abandonner ce peuple au détriment d'une poignée des personnes qui ne font que ternir votre image.
Cher grand frère j'espère que vous n'allez pas abandonner aussi ces centaines d'étudiants mal habillés et mal chaussés face aux dures épreuves de la vie estudiantine étrangère, tels nos soldats au pays.
Ces étudiants qui à cause de la situation politique au pays préfèrent chercher ailleurs que de rentrer au pays.
Figurez-vous cher grand frère que  seulement en Algérie au moins une dizaine ou plus des  diplômés de tous degrés (ingénieras,  maîtrises, licences...) dans tous les domaines traversent vers l'autre bout de la mer pour toujours.
N'est-ce pas une perte pour le pays et pour la fonction publique ?
Imaginez Mr le président si vous aviez fait la même chose quand vous étiez à l'école des armées.
Adoum Ali Adoum
  Sociologie Bejaia
adoumaliadoum@yaho .

07-06-05 Soyons conscient qu'il y'a une fin a' l'existence!

Bonjour frères et soeurs,

Ce qui est certain nous allons tous mourir . La grande question c'est effectivement Quand ? Bref, on naît, on vit et on meurt. Chaque génération informe la suivante qu'il y'a une fin a' l'existence. Par exemple, vieillir c'est se rapprocher de la fin . Mais la fin de l'existence elle même n'est pas la fin de la vie. Car les autres continuent de vivre. Par contre selon quelques livres Sacrés, il y'aura un jour la fin de la vie sur cette terre et on va être ressuscité pour l'autre vie (L'au delà). Il y'aura des gens qui gagnerons le Paradis et d'autres l'Enfer selon toujours les mêmes livres. Que Dieu nous fasse admis dans le rang du premier.

D'autre part, il n'y a rien de réjouissant, selon ma petite connaissance, a' penser qu'un jour on décédera . En pensant a' cela' ça nous aide a' ne pas faire des crimes (vols, tueries, mensonges, hypocrisies etc...). Tout ceux qui font du mal aux autres ne pensent pas qu'un jour ils vont mourir ou bien ils ne croient pas a' 100% a' leurs religion ou bien ils ne sont pas du tout croyants. Toute personne qui pense a' la mort fait des efforts pour ne pas faire des torts aux autres. Et puis ceux qui généralisent pour insulter toute une communauté a' cause d'un mauvais chef, roi ou président se trompent lourdement. Dans toute communauté il en existe des gens bons et mauvais. Alors arrêtons de faire l'Ambiguïté dans les problèmes politiques du Tchad.

Par ailleurs, même si on sait qu'on va mourir un jour, l'essentiel réside dans le fait de vivre pleinement notre passage sur terre en tentant de faire réussite d'une vie qui reste malgré tout un merveilleux présent. Profitons de ce laps du temps pour vivre heureux avec pleine d'Amour. Dans cette vie chacun fait ce qu'il veut et d'autres diront ceux qu'ils peuvent. Cependant il faut que nos actes et paroles soient désormais positifs. Sinon j'ai l'impression que l'Afrique en Général et le Tchad en Particulier ne pourra jamais au grand jamais sortir de ce retard et Chaos . Revenons a' notre sujet. Une grande question demeure posée: Que faisons nous de cette courte vie qu'on a reçue, et que laisserons nous de bon pour les générations futures ? J'imagine que chacun possède sa propre réponse. Avant de terminer lisons cette petite blague. Même si on sait qu'on va mourir quand même «  We need to enjoy our life  ». Et bonne lecture :

AbSakit fou mais pas con!

AbSakit est mentalement malade. Pour ce faire il a été admis dans un asile de Fous. Un jour un automobiliste a crevé sur la route passant près de l'Asile de Fous (la' ou se trouvait AbSakit). Il met les 4 boulons dans l'enjoliveur mais au moment de les remettre sur la roue de secours, une voiture le frôle, touche l'enjoliveur et fait valser les boulons dans la nature.

AbSakit et un de ces camarades sont dehors et ils regardent tout ce qui se passe. L'automobiliste demande a' Absakit et son ami s'il y'a un garage tout autour. Il est conscient qu'ils sont fous mais il s'est permis de leur demander parce qu'il ne sait pas quoi faire. A ces mots AbSakit lui dit qu'il a une idée! Le Monsieur lui demande laquelle. AbSakit lui dit de prendre un boulon sur chacune de trois autres roues et de les mettre sur la roue de secours . Mais c'est génial, s'écrie l'automobiliste.

Avant que l'automobiliste finisse son travail, le gardien des fous est sorti pour demander aux deux camarades de rentrer dans la maison. Et puis l'automobiliste dit au gardien de cette asile que AbSakit n'est pas un fou tout en expliquant l'idée qu'il lui a donné. En écoutant ces explications AbSakit répond: " Je suis fou mais je ne suis pas con !".

NB: Par le biais de cette blague on peut croire au terme qui dit: " Les fous ne sont pas fous mais ils vivent dans un autre monde." En outre, dans la vie réelle c'est mauvais de se comporter tout le temps pour un con . Souvent ceux qui se comportent pour des cons ratent leurs études, leurs avenirs voire leurs vies. Merci pour votre lecture et bonne journée.

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord..

12-05-05 Fait-divers  : le courage au féminin

Très tôt le matin et déjà le soleil frappe de ses rayons ardents qui mettent aussitôt la terre en calcination. Nous sommes au Sahel, à l'oued Haouach, à mi-distance entre l'oasis de Fada et la bourgade de Kalait. L'harmattan, chaud et sec, souffle et érode les âmes. Son baiser est une morsure et sa caresse est une brûlure. La flore vit de la terreur asséchante et la faune se résigne à son triste sort face aux assauts d'une saison anhydride.

Chedey et Echey, deux sœurs bergères, issues d'une famille des pastoureaux, se lancent derrière le bétail parti aux pâturages dés le petit matin. Elles ont vite fait de rattraper les camélidés qu'elles les orientent aussitôt vers les meilleurs pâturages.

Toute la journée, les deux sœurs jouent au «  tokélé  », un jeu d'adresse qui se joue avec un caillou que l'on lance verticalement par-dessus un tas d'autres cailloux à ramasser tout en accueillant le caillou propulsé. Elles s'essaient aussi au «  oy  » ainsi qu'au «  dominikê  », des chants propres aux filles nubiles et chastes. Une gargoulette en osier emplie d'une marmelade de graines de millet et un «  shini  » d'eau, une outre en peau de jeune bouc, leur servent des provisions en eau et en nourriture.

Les deux jeunes filles, tenaces parmi les tenaces, accueillent la journée torride comme toute autre journée de leur vie aux durs labeurs. Les deux pâtres ont entre 14 et 16 ans, se suivent dans la fratrie. Elles sont de ces familles qui n'ont pas une progéniture mâle pouvant garder le bétail. Elles ne se plaignent pas de n'avoir pas été les cadettes d'une descendance mâle. D'ailleurs elles se sentent si brave pour garder les animaux aussi bien que les hommes.

A quelques mètres des bergères se joue une scène aux relents tyrannique : un homme d'une trentaine d'années, kalachnikov en bandoulière, brutalise un groupe de petits bergers. Il les rudoie des coups, les tenant au respect par son arme à feu au canon sordide. Des coups de cravache pleuvent sur les corps frêles des jeunes pastoureaux, terrorisés par le canon abject d'une arme à la réputation démoniaque. Le belliqueux individu les accuse d'avoir accueilli son méhari en rut, venu de lui-même dans le troupeau des jeunes pâtres.

Aussitôt son forfait terminé, l'homme à l'arme en bandoulière se dirige vers son dromadaire qui a déjà rejoint le troupeau de Chedey et Echey.

Ne pouvant séparer son animal en rut des autres bêtes, le cynique homme décide d'amener une partie du troupeau de deux filles. Celles-ci s'opposent au dessein de l'homme dont les abus ne se camouflent nullement. Abus car pour maîtriser un animal têtu, il emporte le troupeau d'autrui. Il décide d'intimider les deux bergères à leur tour, usant de son arme. En véritables amazones, les deux bouvières refusent de céder aux bravades du visiteur. L'homme charge son arme et tire à bout portant et en plein front sur Echey, la cadette, qui s'affale comme un tas de chiffon, sans vie. Sa sœur aînée ne recule pas et au contraire, elle dégaine son coutelas de sous sa camisole et attaque l'agresseur avec un cri félin qui glace le sang. L ‘offenseur essaie de déguerpir mais Chedey est déjà accrochée à ses habits. L'homme se sert de la crosse de son arme pour assommer la jeune fille main en vain. Il la blesse à la cuisse et au thorax par le bout du canon de l'arme, sans se servir de la gâchette comme auparavant. Erreur fatale. La jeune Chedey engage un corps à corps, s'agrippant sur le vêtement de l'adversaire. Un coup acharné et fougueux de coutelas atteint l'homme en pleine jugulaire. Un second coup mortel pénètre dans la chair de l'individu, au niveau de l'hypochondre gauche. Le fer rouillé du poignard produit son effet instantanément et l'inconnu s'écroule, inondé de sang. La jeune Chedey s'acharne sur celui qui a abattu de sang froid et gratuitement sa cadette. Elle lui assène plusieurs autres coups de poignard et s'empare du kalachnikov, avant de ramener le corps inerte de sa sœur et le bétail au campement.

 

Le lendemain, une nouvelle inattendue tombe comme un couperet : l'assassin d'Echey aurait survécu à ses blessures. Chedey, ayant eu vent de la nouvelle, s'écroule du haut de sa hauteur, entre en coma. Marabouts et féticheurs se relaient à son chevet, usant de postillons, d'incantations et des décoctions.

Après trois semaines de vie végétative, Chedey reprend conscience. Ses sens lui reviennent. Une autre nouvelle, toujours concernant l'agresseur, l'attend : celui-ci est vraiment mort, sur le coup. Son identité est désormais connue : c'est un Ounia , un habitant de l'oasis d'Ounianga. Sa survie annoncée n'est que pure rumeur. La jeune bergère, satisfaite, marmonne : «  je savais que je l'ai bien tué. J'étais sûr d'avoir vengé Echey . »

NB  : Ce fait-divers a eu lieu en fin 2004 dans un oued de l'Ennedi. Cela démontre combien dans certaines régions du pays la violence a une origine gratuite et aux conséquences désastreuses. Cette histoire tragique reflète aussi combien la femme tchadienne est courageuse. En effet peu d'hommes sont capables d'affronter un homme armé qui a déjà abattu un frère ou une sœur sous leurs yeux. C'est ce que j'appelle affectueusement le «  courage au féminin .» Le roi Béhanzin de Dahomey n'a pas eu tort de compter sur la bravoure des femmes en créant ses bataillons des amazones qui ont résisté farouchement à la pénétration coloniale. Tout à coté, Mohammar Gadhafi, le libyen, doit la pérennité de son règne à ses gardes prétoriennes de sexe féminin, recrutées parmi les femmes touboues.

Djiddi Ali Sougoudi

Etudiant en médecine

sidmi@caramail.com

24-03-05 humour: Akhoutna, une veuve sevrée

humour: Akhoutna, une veuve sevrée Les hommes et les femmes aiment tant se mettre en couples mais il n'y a jamais des couples éternels. Les uns se separent par des divorces houleux et d'autres se scindent par les destins tragiques de la mort. Akhoutna est veuf depuis plusieurs années. Son conjoint est mort dans une des milles guerres tribales et civiles qu'a connu le Tchad. Il est mort et enterré dans un endroit sans repère ni autel. Sa dulcinée porta longtemps son deuil, pensant à lui, aux moments de leurs ébats sur le lit et cela jusqu'à un âge avancé. Un jour la veuve Akhoutna tombe gravement malade du haut de ses 70 ans. Un oracle est mandé à son chevet pour poser un diagnostic et proposé un traitement. - cette femme souffre d'un mal gravissime au traitement simple.Il souffre d'une maladie appelée "Broutchokoulo" (cul enfumé). le traitement consiste en une de deux choses: soit elle ingurgitera un dinedj (pettit verre de thé) de crème ou de beurre, soit une relation sexuelle. Seul son choix à elle est determinant dans l'éfficacité de l'un des traitements. Propose le devin, l'homme de scientisme. Les enfants d'Akhoutna se concertent longtemps, tant il leur est difficile d'aller parler des histoires intimes avec leur génitrice. ils finissent par déléguer une tante pour demander le choix de la mère. - je n'ai pas assez des dents solides pour mâcher du beurre ou de la crème. l'autre solution sera plutôt mieux. Repond la vieille Akhoutna, regard adultère et libidineux, prompte à satisfaire son long sevrage. leçon: la sexualité fait partie des besoins fondamentaux de l'homme et bien sûr de la femme. Une femme, fut-elle vieille, merite de vivre sa vie sexuelle sans interruption et cela autant qu'elle peut. Mais dommage que nos sociétés privent à bien des veuves une vie sexuelle remplie. Cependant les astuces ne manquent pas aux décues de se satisfaire! Ne vous opposez jamais quand la grand-mère décide de se remarier. Elle a ses raisons.

Sidimi Djiddi Ali Sougoudi

13-12-04
Pleurer pour la liberté perdue

            Par : Adam Ali Abdallah Me permettre de parler fort Ne faire pas le museau ma bouche Me permettre de parler franchement Ne pas couper ma langue Ma voix doit être entendue Mon plaindre doit s'être entendu Mes idées doivent être exprimées Parce que cela est ma droite Me permettre de voir la lumière Ne pas fermer mes yeux Je veux voir la lumière Je ne veux pas le séjour dans l'obscurité Parce que ce n'est pas l'endroit où je peux rester Me permettre d'entendre Ne pas bourrer mes oreilles Me permettre de respirer librement Ne pas mettez fin à mon nez Se me permettre de déplacer librement Ne pas lier mes pieds Me permettre d'écrire librement Ne pas casser mes stylos Ne pas déchirer mes papiers Ne pas disperser mes papiers Laisser mes mains libèrent Ne pas les mettre dans vos chaînes Me permettre d'écrire que je veux écris Ne pas que vous voulez être écrit Me permettre d'habiter libérer Ne pas me mettre dans votre prison Dans cet endroit dégoûtant Adam Ali Abdallah Kartoum Soudan adamali33@yahoo.com

 

 

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