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10-01-05 2 004, l'année des projets réussis !


Mon compatriote monsieur HAMID KODi l'animateur du site Internet Ialtchad qualifie publiquement l'année 2004 d'une année d'échec et des rendez-vous simplement manqués. Il publie toute une liste des rendez-vous manqués tout en évitant intelligemment et soigneusement de faire le moindre commentaire sur les projets réussis durant toute l'année écoulée. Selon lui 2004 était en termes plus claire 365 jours de pures échecs. Une affirmation gratuite bien sure. Notre compatriote pour peu qu'on puisse lui dire n'est pas un analyseur tres doué.


Je ne pense sincèrement pas que l'année 2004 était complètement négative ou une année des rendez-vous manqués comme veut bien monsieur Kodi le grand journaliste nous faire croire. Comme toute autre année, 2004 a laissé derrière elle effectivement quelques souvenirs amères mais aussi des réalisations papables dont nous réjouissons. Nul n'a besoin de loupe pour voir les projets de tailles concrétisé durant l'année écoulée. Rappelons aussi les projets gigantesques entrepris et en cours d'être concrétiser. Je vais citer quelques uns pour le plaisir du lecteur et pour mon compatriote kodi même si je suis absolument certain qu'il ne les ignore pas, lui qui guide tout un groupe des journalistes !


 2004/ dans le domaine du transport et du réseau routier :


La naissance de la nouvelle compagnie aérienne Tchadienne balisée au nom symbolique de Toumai, effectue déjà des vols sur l'Afrique, l'Asie et bientôt l'Europe, au grand soulagement des usagers qui dépendaient du bon vouloir des compagnies étrangères. Ajoutons à cela les travaux de modernisation de l'aéroport international de N'djamena, de construction ou de renforcement de près de 1000 km de routes bitumées ont commencé en 2004 notamment sur les tronçons Bongor-Kelo-Moundou et l'axe N'Djamena-Abéché. on met un point d'honneur à affirmer que ces travaux sont financés à 100 % par les ressources pétrolières.

( source : Ndjamenanet.com, article « Tchad un pays en chantier » )


 2004/ dans le domaine de l'économie :

Dans tout son histoire, notre pays n'a jamais enregistré une croissance économique de telle envergure comme celle de l'année 2003/2004, le Tchad est automatiquement classé parmis les pays qui ont enregistré les meilleures croissances économique au monde. Le pétrole y est pour beaucoup bien sur. Je le mentionne pamis les grands projets réalisés en 2004 étant donnée que les premiers retombés sont reçus en 2004. Autre satisfaction, la production du coton est aussi excellente, avec plus de 200.000 tonnes même si cette hausse coïncide avec l'effondrement des prix du marché mondial consécutif à la baisse du cours du dollar. 2004 était aussi le début de changement des politiques économique tchadienne en favert de l'agriculture de l'élevage et de l'énergie. Il est bien évidemment loin de moi toute idée de dire que toute est absolument rose. Mais je souligne tout ce qui va bien étant donné mon compatriote Hamid Kodi s'est occupé volontiers tout ce qui va mal. Histoire de lui faire comprendre que 2004 n'était pas aussi négative qu'il veut coûte que coûte nous faire croire.


 2004/ dans le domaine de l'enseignement supérieur, nouvelles technologies et de l'art

La création de l'Université d'Abéché en cours. Les instituts universitaires de Mongo et Moundou. le musée national Toumai. Et d'autres hautes écoles de gestion, commerce et beaux arts. Citons aussi que 2004 était celle des nouvelles technologies un peu partout au Tchad et notamment à N'djamena. L'informatisation des ministères, les création des centre de formation en informatique. L'équipement des hôpitaux des matériels informatique. L'Internet fait ses premiers pas vers les foyers tchadiens. Le lancement des centaines des sites Internet etc.


 2004/ dans le domaine de la diplomatie et les relations internationales:


Tout au longue de L'année 2004 notre pays a fait des efforts considérables afin de trouver un issu pacifique à la crise meurtrière du Darfour voisin en organisant des pourparlers à maintes reprises entre le gouvernement soudanais et les rebelles du Darfour. Ces efforts ont été salué par la communauté internationale par la voix du secrétaire général des nations-unies Monsieur Kofi Annan lors de sa visite à N'djamena. Des diplomates tchadiens se sont déplacés plusieurs fois entre N'djamena, Khartoum, Washington, Paris, Londres, Genève et Bruxelles représentant fièrement notre nation et ses valeurs de paix et de justice dans les grands rencontres des nations africaines et étrangères dans le cadre de ces laborieux pourparlers.


 2004/ était aussi une année de la solidarité du générosité de l'hospitalité et d'accueil chaleureux.

Pour une fois, notre pays a accueilli chaleureusement sur ses terre des milliers des réfugiés soudanais. Je voudrais ici saluer particulièrement le magnifique élan de solidarité et de générosité des tchadiennes et des tchadiens envers ces paisibles voisins persécutés, menacés, terrorisés, endeuillés et massacrés. Ce geste montre au monde entier que l'hospitalité est une des valeurs de notre nation depuis le nuit du temps.


Par ailleurs, remercions Allah d'avoir épargné tout au longue de l'année 2004 notre nation de catastrophes naturels qui frappe les quatre coins du monde. En effet, durant l'année passée il y a eu des catastrophes très meurtrières. Tout le monde se souvient du récent Raz-de-marée dévastateur qui avait touché deux continents et douze pays en Asie et en Afrique en 7 heures du temps faisant des milliers des morts. Nous nous souvenons aussi de la tragique tremblement de la terre qui avait secoué l'Iran occasionnant des milliers des morts.


Ces projets réalisés et sommairement cités ci dessus montrent que l'année écoulée n'était pas aussi négative que pense Kodi et tous les autres tchadio-pessimistes. je dirai même que si toutes les années depuis 1960 à nos jour étaient comme 2004 le Tchad aurait occupé une place bien plus honorable que celle dans laquelle il est aujourd'hui. Cependant, je comprendrais volontiers monsieur Hamid Kodi le journaliste politicien ou le politicien analyste que sais-je ? Je le comprendrai tout juste parce qu'il ne veut pas voir ! Ne dit-on pas « qu'il n'est pure aveugle que celui qui ne veut pas voir ! »


Cher compatriote kodi, il est de votre absolu droit de analyser, critiquer et publier seulement, je dis bien seulement pense à faire des analyses et critiques fondés, objectifs et complètes qui tiennent debout. Quand on n'a pas de quoi remplir ses pages web, on reste tranquille. On ne se lève pas un bon matin et se lance à publier à tord et à travers car les lecteurs de nos jour ne peuvent être duper aussi facilement. Il y va aussi de votre crédibilité personnel et celui de votre groupe (dit) ialtchad presse.


Sincères salutation

Hassan Abdelkerim Bouyebri


04-01-05 Un changement mais pas au pire.


Il est le rêve de tous(tes) les Tchadien(nes) de voir un changement au Tchad. Ce qui restait jusqu'à la à déterminer est le genre du changement. Voudrons nous voir un changement au niveau de la présidence, du système de gouvernance ou l'amélioration de notre infrastructure et la vie de notre population à un niveau d'aisance ?


Ce qui est certain, il y'a un bon nombre des Tchadiens qui apprécieront de voir le changement à tous les niveaux précédents. Cependant, il est plutôt important de savoir qu'on cherche le changement pas pour le plaisir de l'avoir mais pour l'aisance de notre peuple et la construction de notre pays. Si aujourd'hui on vise le changement au niveau de la présidence, c'est pour la seule raison qu'on voit la souffrance du peuple à cause de l'insécurité, de la pauvreté et de la négligence de la part de nos autorités.


Ces maux, se dépendent beaucoup plus sur le système de la gouvernance que la personne qui a acquit la fauteuil de la présidence. Si toutes les autorités, ministres, directeurs, fonctionnaires et commerçants étaient des personnes dotées d'une créativité et de bonne volonté à l'envers de notre pays, le président ne sera qu'une seule personne qui ne pourra dévier tout cet ensemble de la bonne direction. Au contraire, se sont eux qui détournent les biens du pays à grande échelle, qui abusent le pouvoir qu'ils possèdent et pillent pour s'enrichir d'une façon illicite et immorale. Il est très injuste de notre part de mettre toute la responsabilité sur Deby et oublier ceux qui sont les vrais responsables de l'instabilité et la ruine de notre pays.


Aujourd'hui, si tous les tchadiens se rangeraient derrière Deby et demanderons de traduire a la justice tous les responsables des détournements, des exécutions sommaires, du rang ministériel aux simples commerçants, c'est sure qu'il va donner le feu vert pour qu'ils soient poursuivis a la justice. S'il hésite, son hésitation est due à notre partialité. On condamne toujours le président pour les actes des autres et s'il ordonne leurs arrestations, on montre notre sympathie en vers eux qu'au président et c'est comme ça qu'ils continuent d'aller encore plus loin dans leurs détournement, pillages et autres malfaisances.


Les dirigeants de tous les partis politiques avaient eu la chance de montrer leur compétence et bonne volonté et ils n'ont montré que le contraire. Pire encore, tous les partis d'oppositions ne sont composé et ne représentent qu'une seule ethnie ; celle des leur présidents respectives. Pas parce qu'ils partagent la même idiologie mais parce qu'ils parlent la même langue. Ils critiquent Deby un jour et l'éloge un autre pour le fait qu'il leur a promit un poste quelconque et continuent de jouer ce jeu de l'hypocrisie sans cesse oubliant qu'ils ont déjà perdu leur crédibilité au près de la population.


Les élections du referendum s'approchent, et il est de notre responsabilité de voter pour fermer toute les fenêtre pour ces hypocrites opportunistes. Oui on veut avoir un changement au Tchad mais pas de l'état actuel au pire mais plutôt au meilleur. En ce moment, aucun des chefs de partis politiques d'opposition mérite cette noble confiance. Bien que monsieur Deby n'ait pas pu réaliser la plus part de nos ententes, il est meilleur que ces hypocrites qui aboient et on apprécie sa dernière loi de compte contre ceux qui s'enrichissent à la vitesse de la lumière. Et en fin, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2005.


Sougui Mht Nour


03-01-05 Lettre ouverte au défunt président Tombalbaye
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 Bonjour monsieur,

Dans un de ses poèmes encore gravés à jamais dans l'esprit de bien d'écoliers, le dramaturge sénégalais Birago Diop répétait sans cesse que  «…les morts ne sont pas morts… ». Étant donné que vous aviez été vous-même africain, noir et doublement animiste et chrétien (tout comme Houphouët - Boigny !), j'avais souvent pensé à juste titre que ces poignants vers de l'illustre poète devraient avoir pour vous, mais aussi pour nous, toute une signification.

 Une chose est certaine, vous n'êtes plus de ce monde. Ceux qui vous avaient combattu par le passé, à tord ou à raison, continuent toujours de vous tirer les vers du nez comme si votre funeste ombre planait encore au-dessus de leur tête de turc. C'est en pensant à cette constante omniprésence de votre personne et non de votre âme parmi ce gâchis de l'histoire que je réalise combien Birago Diop avait raison. Dans toute l'histoire politique de ce pays déchiré, pays que vous avez décidé de laisser tomber afin de rejoindre à jamais les ténèbres de l'éternité, un mort n'avait jamais autant fait parler de lui, un mort n'avait jamais autant captivé le conscient et le subconscient d'un peuple meurtri, un mort n'avait jamais autant paru comme une vraie star, une star qui brille, amuse et attriste ses concitoyens jusqu'aux firmaments.

L'idée de vous écrire un jour à titre posthume, même trois décennies après votre mort, m'avait toujours effleuré l'esprit. Je suis presque sûr et certain que bon nombre des gens qui nous liraient ce soir trouveraient bien étrange que quelqu'un débusque subitement la stupide idée de s'adresser à un mort ! . Je me moque complètement de ce que tout ce beau monde penserait de cette correspondance, irrémédiablement non réciproque. Faites comme si cette lettre vous était discrètement adressée, sans tenir compte de cet enfer qu'est le regard des autres. Depuis que vous vous êtes envolés vers les nuages, le Tchad n'avait jamais connu de répit. Son âme a été violée, ses enfants humiliés et l'on a toujours cette vague mais terrible impression qu'on vogue dans une mer sans rivages, sans ressources halieutiques et sans musique. Vous devriez être fier de vous-même, du fond de votre tombe, entrain de nous regarder dériver sans lendemains. Cher monsieur Tombalbaye, depuis votre disparition du monde des vivants, il s'était passé tellement de choses trépidantes que cela me prendrait un millier de papiers, de tonnes d'encres et une poignée de timbres pour vous expédier tout ce chamboulement à l'adresse qu'est votre outre-tombe. Rien n'avait changé ou presque.             Quand l'arme à la main, vous défendiez sporadiquement bec et ongle votre caserne – villa de Moursal face à une horde d'enragés, d'indisciplinés et de haineux assoiffés de pouvoir mais sans aucun plan de sortie clair pour le pays, moi, pas encore Mahamat, je n'étais qu'un fragile et hypothétique fœtus en pleine gestation dans un endroit rond et obscur d'où me parvenaient les crépitements des fusils sous la forme d'un immense et stressant gargouillis. Dés les premiers instants où j'ai lâché ce retentissant et incontournable vagissement infantile, un cri presque bestial dans toute son innocence, au grand dam de parents visiblement comblés, je ne cessai d'examiner minutieusement avec mes petits yeux cet étrange endroit qu'est le Tchad et où le Bon Dieu m'a catapulté sans même oser me demander mon avis. Vous, par contre, vous n'étiez déjà pas de ce monde, emporté par une haine gangrenée, putréfiée et qui ne tarda pas à donner le ton à un début d'une nouvelle ère de coups d'États, d'anarchie subtile, d'effondrement laconique et même de chaos généralisé. Laissez-moi vous dire que vous saviez très bien qu'un enfant qui n'a pas demandé à naître sur votre territoire mériterait d'être informé d'avance que l'endroit qui s'apprêterait à l'accueillir ne serait dorénavant jamais propice à son épanouissement. Vous saviez aussi parfaitement mieux que quiconque que le pays de blancs qui nous avait colonisé, ce pays qui vous avait alphabétisé pour ne pas dire civilisé, n'aurait jamais connu un développement fulgurant sans des institutions solides, des lois conventionnelles basées sur le respect des droits de l'Homme et sur la pratique de la démocratie. En quinze ans de règne sans partage, au lieu d'affronter les Gaulois avec vos stupides pratiques de retour à l'authenticité,  pourquoi n'auriez-vous pas pensé à suivre leur exemple pourtant si proche afin de stabiliser à jamais un pays qui a la nonchalance de recevoir son nouveau - né par le crépitement des armes ? .   Fallait-il vous voir vraiment partir pour que le sort s'acharne ainsi sur nous ? . Au commencement fût le verbe, disait un célèbre slogan religieux. Je ne sais pas comment vous expliquer brièvement le point central de mon raisonnement mais pour moi, le début du commencement pour le Tchad en tant que pays et non une entité prédestinée à l'échec fût vous, Tombalbaye ! . Il aurait suffit que vous soyez changé en un Léopold S. Senghor ou en Georges Pompidou pour que le terrible destin qui attends le Tchad après votre mort ne soit changé en stabilité, prospérité et développement. Vous me pardonneriez de vous avoir blâmé un tout petit peu sur ce point, mais vos successeurs avaient tous suivi votre exemple, comme si vous leur aviez légué un testament dans la continuité. La vermine a eu raison de votre dépouille mortelle, mais vous êtes toujours parmi nous, à la fois narcissique et coriace. Votre omniprésence dans le quotidien des tchadiens est dans la rue, les bâtiments publics, les institutions de l'État, les lieux de cultes, aux cimetières, à l'école et jusque dans les méandres de la politique active.

Laissez-moi aussi vous avouer que vous êtes le seul responsable de tous les préjugés que vivent mes concitoyens sudistes de la part du reste de la population. Vous aviez eu l'unique chance de les réconcilier dés le début dans le calme, la solidarité et la démocratie mais malheureusement vous aviez opté pour la macabre voie de l'affrontement, de l'usure et de la mort.

Souvent, il est presque évident que les gens, pour fuir le malheur, ils se réfugient automatiquement dans l'avenir, un avenir incertain dont l'issue est pratiquement improbable.

En parlant de préjugés, de complexe de supériorité et de dénigrement qui sont souvent la source de bien de maux, j'ai remarqué que certains de ces défauts, une fois bien ancrés dans les mœurs, conduiraient à une mort certaine et bien programmée. Je me suis rendu compte de la gravité de l'ampleur de ces phénomènes en lisant récemment le témoignage de George, un ancien genocidaire Hutu rwandais aujourd'hui en prison qui a témoigné comme quoi, étant petit, son entourage lui avait appris que la reine du Rwanda était une Tutsi. Cette reine, disait-il, appuyait toujours sa lance bien pointue sur le ventre d'un enfant Hutu de telle sorte qu'à chaque fois qu'elle voulait se lever, la lance transperce le ventre de l'enfant. C'est cette histoire horrible d'un enfant Hutu à l'agonie, soumis aux tortures d'une méchante reine Tutsi qui a poussé George à aiguiser lui aussi sa machette, un jour d'avril 94. L'humain se sert de ces préjugés pour paraître, le moment opportun, dans toute sa cruauté et son aveuglement.

Un jour, étant moi-même enfant, j'ai été le témoin d'une scène qui m'avait particulièrement horrifiée. C'était le jour du marché. Ati, la splendide capitale du Batha où l'on a enterré mon cordon ombilical, grouillait de monde. Tout à coup j'entendais des cris, un attroupement de foules et le lynchage d'un sudiste qu'on tabassait à coup de pieds parce que le pauvre avait eu la malchance et la maladresse de marcher avec ses chaussures(par inadvertance) sur le tapis de prière qu'aurait laissé un commerçant bédouin l'esprit ailleurs.

Cher monsieur Tombalbaye, c'est pour vous dire qu'il y a une explication politique à toute chose, sans exception ! . Vous auriez certainement dû entendre parler de Danny Laferriére, cet écrivain haïtien venu vivre dans le froid juste l'année qui a suivie votre décès. Son pays avait connu des terribles inondations l'année dernière et cet homme de lettres n'a pas bronché une seconde en affirmant que si Haïti est inondé, c'est à cause de la dictature des Duvalier qui n'ont jamais eu l'idée de reboiser ce pauvre pays des caraïbes.

Cher monsieur Tombalbaye, retournez-vous juste un instant en arrière et vous réaliserez vous-même le bordel dans lequel notre pays est resté intact depuis votre départ. Sans être pessimiste et politiquement parlant, rien n'avait changé. Vos successeurs se sont défilés, tiraillés, harcelés et déchirés les uns les autres mais le Tchad, tel une femme violée, vit dans sa honte et  brave l'usure du temps en regardant vers l'avenir, un avenir incertain et improbable.

 Malloum, le Général en partie responsable de votre défaite, avait lui aussi mordu la poussière. Il est revenu après un long moment d'égarement et vit reclus dans l'anonymat comme vous dans votre chaleureuse tombe.

Lol Mahamat Choua n'avait guère fait mieux. Il harcèle toujours en douce mais sans paraître vraiment crédible aux yeux des gens.

Hissene Habré et Goukouni Weddeye, dans leur soif du pouvoir, avaient endeuillé toute une région. Maniant bien le langage ethnique, ces deux guerriers autodidactes meurtriers, mués dans la peau de vrais seigneurs de guerre, ont usé des beaux discours pour entraîner dans la mort toute une jeunesse non conscientisée et perdue à jamais. Ils ne sont aujourd'hui plus que le triste reflet de leur propre ombre, à la fois aigris, coupables et pleins de remords. La vie continue et le pays agonise.

Depuis lors, Idriss Deby avait repris le même flambeau, avec ses promesses de démocratie non tenue. Et le peuple attend, les yeux écarquillés vers un avenir incertain, improbable et toujours de mauvaise augure.

Par votre faute, monsieur Tombalbaye, au Tchad tout est politisé, islamisé, christianisé, spolié, martyrisé, corrompu et déchiqueté.

 Enfant, quand le directeur de l'école me demandait pourquoi je n'aime pas défiler comme tout le monde aux festivités du 07 juin, je lui répondais toujours par le silence. Un silence terrible et accusateur d'un gamin incompris qui ne sait pas où irait son pays aux milieux de tous ces youyous assourdissants et inutiles. À cet âge fragile, je savais déjà qu'un pays sans institutions solides plongerait un jour ou l'autre dans le désordre et l'oubli.   

Quand je regarde de prés les mouvements politiques(en vérité, ces sont des partis uniques) de certains pays africains qui ne cessent de gagner des élections frauduleuses et répétitives avec toujours le même candidat au sommet, je ne pourrais m'empêcher de penser aux propos de M. Kundera qui disait un jour que « les mouvements politiques ne reposent pas sur des attitudes rationnelles mais sur des représentations, des images, des mots, des archétypes dont l'ensemble constitue tel ou tel kitsch politique ».

 Bien cher monsieur Tombalbaye, il m'est difficile de vous résumer en si peu de temps le triste héritage que vous avez laissé en miettes dans ce gouffre qu'est le Tchad. Aujourd'hui, beaucoup sont les victimes innocentes qui paient et continuent de payer chèrement les conséquences de vos politiques.

De fois, il m'arrive de crier haut et fort et à qui veut bien m'entendre : mais qu'est-ce qu'ils attendent bon sang, affranchissez-vous ! . Il n'y a pas que la lutte armée dans la vie, il existe bien d'autres moyens de se faire entendre sinon les Mandela, L. King et Gandi de ce monde n'auraient jamais réussi à faire éclairer la bougie au fond de leur tunnel.

En conclusion, cher monsieur Tombalbaye, je ne saurais terminer ma missive sans vous rappeler que tous les gestes, actes et actions des présidents tchadiens qui vous ont succédés(vos copies conformes) ne se résumeraient que dans une réflexion de Milan Kundera, brillamment rapportée dans son ouvrage intitulé : L'INSOUTENABLE LÉGÉRETÉ DE L'ÊTRE et dans lequel il disait ceci « les régimes criminels n'ont pas été façonnés par des criminels, mais par des enthousiastes convaincus d'avoir découvert l'unique voie du paradis. Et ils défendaient vaillamment cette voie, exécutant pour cela beaucoup de monde. Plus tard, il devint clair comme le jour que le paradis n'existait pas et que les enthousiastes étaient donc des assassins ».

Je vous en prie, monsieur, continuez de nous observer sans relâche du fond de votre logis. Laissez planer encore pour longtemps votre ombre fantôme au-dessus de nos têtes.

  Si, aux hasards de mes randonnées à vélo, je rencontre des passants qui me demanderaient de vos nouvelles, je n'y manquerais pas de leur narrer toute l'histoire de ce triste pays des Sao, un pays aux confins tumultueux qui vogue au beau milieu d'un fleuve telle une pirogue seule à la dérive.

  À ces randonneurs du hasard, je leur répéterais sans relâche «…les morts ne sont pas morts… ».

D'ici là, que votre âme repose en paix ! . La mort étant l'unique voie de sortie pour tout le monde, n'ayez aucune crainte monsieur, tous les Tchadiens viendront vous rejoindre à leur tour un de ces quatre matins.  

Votre compatriote encore du monde des vivants.

Mahamat A. Moussa Wichemi.

wichemi@email.com           

                

22-12-04 Korei, juste un p e tit mot

 

Entre quatre murs, je suis aussi coincé comme beaucoup de tchadiens a surfer sur cet outil de communication qu'est l'ordinateur par le biais de l'internet. Des heures à m'en abandonner entre les lignes de beaucoup de cybernautes, des frères tchadiens dans leurs fougues, leur rage de l'écriture. Dans une sorte d'exercice et d'apprentissage du maniement de la langue dans les espaces des « sites d'informations » on est parfois surpris des réactions dilettantistes, imprudentes, d'amateurisme. J'exprime là un avis contraire à la vision de Korei Djimi en tant que lecteur abusé depuis ma chambre d'étranger. Avocat du diable me diriez vous ? De quoi je me mêle répliqueriez vous ! Mais vous entraverez aussi sans le savoir ma liberté de m'exprimer. Les hommes politiques deviennent publics dès lors qu'ils acceptent de s'inscrire dans le jeu mais soyons à leur hauteur pour les fustiger. J'accepte votre commentaire après lecture de mon point de vue.

 

En lisant un certain tchadien de Montréal en Amérique du Nord, Korei Djimi s'attaque à l'Ex Ambassadeur du Tchad aux USA Mr. Ahmat Soubiane Hassaballah, je fus quelque peu pincé du fait de la non considération des lecteurs que nous sommes et de la légèreté avec laquelle on s'en prend à des personnalités parce qu'ils ont choisi de s'écarter du régime actuel au Tchad. Il est devenu une sorte de mode et un état d'esprit réactionnaire, irritable à tout ce qui vient de ce tchadien dont la justesse, le courage et le recul sur la scène politique font des chimères et des jaloux. On veut bien voir cet homme autour de Deby que de l'avoir comme opposant quand on est de loin affilié au clan, à la mangeoire. Qu'y a-t-il au juste ? Pour peu que Soubiane, de son poste convoité d'ambassadeur dise au bon moment et au bon endroit NON à son « ami » Deby de regarder dans la mauvaise direction, - et pour une fois face à ce dictateur -, on s'en prend à lui avec véhémence, toute sorte d'anathème, et parfois d'injures à l'endroit de sa famille. D'attaques personnelles gratuites émanant des plus gougnafiers. Tout tourne autour de cette expression du 1 er décembre avec la fameuse lettre suivie de son limogeage et l'attitude radicale de ce dernier à dire Non sous d'autres formes : « Deby….touche pas a la Constitution… laisse les tchadiens décider pour une fois… » C'est là ou le courageux est traité de tous les maux : (arabe, opportuniste, défaitiste, faux compagnon, usurpateur, traître…) Toute démarche résultante à un historique. Bon ou mauvais. Le parcours Soubiane-Deby, M Korei, allait-il finir avec cette lettre du 1 er décembre ? Non. Il pourrait continuer si Deby acceptait l'alternance au terme de son dernier mandat, partir dans les rangs des illustres pour attendre les procès. Et tu serais certainement entrain de dire que le « régime aurait instauré une justice » oubliant du coup la malhonnêteté de Soubiane et le secret de ton frère Hassan Fadoul KITIR. Tu feras d'eux des messieurs propres.

 

Point de revenir en détail sur l'interview pour faire du rafistolage. Nous avons bien lu l'ambassadeur mais pas de manière fantaisiste, plate et simpliste comme relevé dans ta note de lecture, en passé, promotion, défection et CDDC. Une vision justement ou le discours de verité et les agents du bien affrontent intelligement les légions du mal. L'homme gène et Korei l'aurait compris ainsi tout comme il reste dense dans son message, alors c'est un casse tête arabe. Un Korei serait-il bien outillé pour déchiffrer sa fréquence ? Comment lit-on les hommes politiques ? Pas souvent un exercice facile. C'est ce qui fait la différence dans les discours des hommes nantis d'expériences liées à la norme des sciences pô. Savoir, faute de Pouvoir. D'où la source d'une certaine mélancolie chez certains opposants de façade.

 

De loin diligenté par un style télégraphique de vos commanditaires, vous semblez avoir eu du mal à vous en départir. Il reste le reflet d'une causerie de salon ériger en campagne de dénigrement sur AS. Dans ton exercice actuel à transmettre par écrit des opinions ou des réactions, tu feras mieux de convier plus d'un tchadien à revenir à la raison. Et il n'est jamais trop tard. Cesser de participer ou de contribuer à cette « politique du ventre » et décrier le régime. Il y a des « femmes qui ne connaissent pas encore la prostitution » et des ânes qui ont des marques réellement tchadiennes ». Mon cher Korei le Tchad n'est pas la propreté ou le domaine réservé d'une certaine catégorie de personnes. Ton parent de président dont tu faisais l'éloge voilé est celui là même fait par Soubiane et les autres. Et personne en dehors d'eux ne pourra le défaire. C'est ce que tu aurais résumé dans l'inconscient comme un genre de « justice qui ne sera jamais un cadeau de la nature ».

 

Cependant que diras tu si demain un certain Younousmi est sanctionné pour une position quelconque, s'isole du régime et déclare son opposition. Ou encore revenons à l'action du Défunt Togoimi avec l'avènement du MDJT. Que pourrais tu reprocher à cet homme ?

 

Ali Saleh T .

Consultant en Architecture

Rotterdam / Hollamde

email: salahyoun@yahoo.fr

21-12-04 Le Malaise Nord sud n'est pas la source de nos problèmes.

Monsieur Djamal dans son article intitule “Malaise nord/sud: un peu de bon sens mes compatriotes!” affirme que si le Tchad est dans cette situation actuelle c'est parce que les Tchadiens ont peur du débat Nord/Sud et il accuse le sudiste d'etre responsible de sa situation car il “se morfond dans sa situation de kirdi ( ) sans se donner la moidre possibilite de se lever la face et de restituer sa vrai place dans la société tchadienne…”

Affirmer que le problème nord/sud , tourne autour des mots tels que Kirdi, Doum, Chrétien et qu'il est la source de nos problèmes relève d'une méconnaissance  des maux qui ruinent le Tchad. Le Tchad est malade d'une mauvaise gestion de la part de tous les régimes qui se sont succeeds. De Tombalbaye, Goukouni, Habre et aujourd'hui Deby, ils ont plutôt passé leur temps non pas seulement a remplir leurs poches et celles de leurs proches mais a tuer et emprisonner toute personne qui s'interpose entre eux et l'argent du tchad.

Par ailleur, Djamal semble confondre musulmans et nordistes, chrétiens et sudistes. Il faut noter qu'il y a des sudistes muslmans aussi bien qu'il y a des nordistes chrétiens.

  Issa Moursal
Salt Lake City

USA

19-12-04 Malaise nord/sud : un peut de bon sens mes compatriotes !

       Aujourd'hui au Tchad les raisons pour lesquelles les choses ne semblent pas bien avancer, c'est essentiellement parce que nous avons assez de tabou entre nous, entre les différentes composantes ethniques . Les non dit, les insinuations ne créent pas un climat favorable qui permettent  l'ouverture d'un vrai débat, un débat sincère et surtout intellectuel. J'en prend pour exemple le malaise nord/sud. Il suffit de l'évoquer pour qu'on vous taxe automatiquement de raciste ou de régionaliste.

    Pourquoi les tchadiens ont-ils vraiment peur des mots ? Le malaise nord / sud existe bel et bien chez nous et il est même inhérent dans notre jeunesse. Il suffit de voir comment sont gérées les associations tchadiennes à l'étranger pour s'en rendre compte. Notre jeunesse est piégée par un syndrome laissé par nos parents. A mon avis c'est un problème dont on doit en parler et arriver à trouver une forme de solution pour ne pas nous laisser polluer dans ce climat nuageux. Vous avez dû remarquer que contrairement à certains fous furieux qui n'hésitent pas à parler de conflit, moi je parle plutôt de malaise car, à mon avis, le problème tchadien est juste né de l'incompréhension, des suspections, de l'ignorance de l'autre et peut justement être réglé par une ouverture d'un débat serein.

     En visitant tout dernièrement  votre site, je suis curieusement  tombé sur ce débat . La question a mis aux prises nos deux compatriotes Armel et Bouyerie même si je déplore la tournure incendiaire qu'a prise le débat. Il n'en fallait arriver si vite aux prises. Le problème ne doit être pas aborder avec extrémisme, avec un excès de zèle dans le langage mais avec une certaine mesure , une crainte mesure.

 Aujourd'hui il se passe un réel sentiment de culpabilité, de honte, de mépris et parfois de xénophobie , mélangée à une tumeur cancérigène rien qu'à l'évocation de l'épineux problème nord/sud. Le Sudiste (pas tous bien entendu !) se morfond généralement  dans la situation de kirdi dont on l'affuble , sans se donner la moindre possibilité de se lever la face et de restituer sa vrai place dans la société tchadienne à laquelle il appartient en toute intégralité et en toute légitimité. La honte d'être « kirditiser » le pousse au silence, et ainsi il est complice et, disons même, coupable même de  l'état dégradant dans lequel est assujetti sa personne. Le Nordiste ( pas tous bien entendu), de son côté,à la moindre évocation du clivage nord /sud, se sens offusqué, et d'une façon inconsciente ou non, taxe son visa à vis  d'islamophobe.

      Chers amis, je ne suis pas entrain de me verser dans le débat nord /sud en cherchant à choisir un camp derrière lequel je cherche à me défendre. Mais seulement , ce que je suis entrain de constater avec grande désolation c'est qu'on est entrain de détourner le problème de son vrai épicentre. Le problème du Tchad est purement ethnique et il s'est fait malheureusement que les deux parties aux prises sont de confessions différents. Seulement, des esprits malveillant veulent nous jeter dans le fanatisme religieux en nous opposant dans ce problème islam et christianisme, en distinguant d'un côté les méchants et d'un autre les gentils, incapables de faire du mal à aucune mouche. Je ne vois par comment peut on taxer quelqu'un d'islamophobe juste parce qu'il refuse de se voir taxer de kirdi, de vouloir courir au secours de sa dignité, de son honneur d'homme ? Je ne vois non plus par comment peut on être taxer de doum d'une façon humiliante, rabaissante, juste parce qu'on est de confession musulmane ? Bien sûr Doum est un mot qui qualifie le musulman, mais il a une connotation négative qui fait du musulman un simple belliqueux,un  ignorant. Je me demande pourquoi l'on s'évertue à se focaliser sur des religions qui nous sont étrangères pour résoudre nos problèmes. Ni l'Islam, ni le Christianisme ne nous appartiennent. Alors pourquoi ne pas les oublier un moment et revenir sur les valeurs auxquelles nous appartenant , ou du moins chercher à les créer par ce désir de vivre ensemble étant donné que, par la force de l'histoire, nos destins se convergent.

  De grâce ne me traitez pas de raciste. Ce serait déplacer le problème. Ceux qui comme Armel refusent de se cataloguer kirdi ou autre doivent tout mon respect. Je comprend mieux sa réaction puisque étant moi-même de père sudiste et de mère musulmane même si en grande partie j'ai grandi dans un milieu musulman et donc musulman moi-même. La réaction de Armel et comme tant d'autres me rappellent tous ces noirs qui, par l'élan unificateur de Martin Luter King, ont refusé le ségrégationnisme, refusé le racisme dont ils font l'objet afin de retrouver leur pleine dignité. Doit on les affubler d'anti-christianisme ? Par quel ordre religieux ces prétendus musulmans ( je dis bien prétendu car c'est de la prétention !) refusent ils la critique ?Dans sa lutte contre l'avilissement de la race noire, le pasteur King a eu le soutien manifeste de beaucoup de blancs modérés, sensibles à l'injustice. Donc même au Tchad, de grâce, éviter de vous fermer dans la connotation négative du mot « doum » car il y a bien des musulmans raisonnables qui oeuvrent à la réconciliation nationale du Tchad. La religion devrait nous importer peu. Elle ne sert d'alibi qu'à ceux qui aiment la facilité. Qu'on soit chrétien « doumiste » ou musulman « kirdiste » nous devons nous opposer à ces forces du mal.

  En dernier point, je dirai qu'il faut se refuser de croire que le pouvoir tchadien est nordiste et ne sert que les nordistes. C'est faut ! Allez faire un tour dans les provinces du nord, les populations vivent le même calvaire que ceux des provinces du Sud. Je connais bien de nordiste qui courtisent le pouvoir, tout comme des sudistes fervents défenseur du régime car ils ne pensent qu'à leur ventre, leur famille, leur village peut être. Le régime est un régime clanique, familiale qui n'engage dans la machine à tuer le Tchad que les « bons nordistes » et les « bons sudistes » qui peuvent leur permettre d'asseoir sa puissance sur le dos de la population tchadienne malade de ses propres souffrances. Alors de grâce ne confond pas tout et que le bon sens nous permettent de mieux comprendre les tournures que prennent certains évènements. 

Djamal . djamlove2000@yahoo.fr   Etudiant à Dakar

14-12-04  Objet : Réaction  a l'interview de son Excéllence l'ex-ambassadeur du Tchad aux U.S,Mr Ahamat Hassaballah Soubiane.

  Excéllence,j'ai l'hônneur de réagir a votre interview du 17 Novembre 2004 pour apporter mon opinion personnelle a qui veut entendre concernant:

·          Votre passé avec M.P.S ; Soyez honnête avec vous-même que vous aviez cautionné,contribué,etc a toutes les actions bonnes ou mauvaises par le M.P.S durant des années.

·          votre promotion ; c'était bel et bien en échange de votre fidelité au président DEBY qui vous a propulsé au devant de la sène nationale (ministre de l'interieur et de la sécurité,préfet a Moundou la 2 e plus grande ville économique du Tchad,etc) et internationale( plusieurs missions diplômatiques,ambassadeur du Tchad aux Etats-Unis d'Amerique,etc).

·          votre défection de M.P.S ; certainement vous aviez mal évalué la situation au Darfour croyant que c'était l'occasion pour venir au pouvoir par l'EST comme avaient fait HISSEN HABÉ et IDRISS DEBY par le passé.

·          la création de votre C.D.D.C ; alors ,maintenant chacun peut créer un parti a partir de son Domicile.Donc il y aura sept (7) millions de partis politiques pour choisir un Président de la REPUBLIQUE, n'est-ce pas ?

·          votre vision pour le Tchad ; par exemple, prenez le cas de IDRISS lui-même au temps de HISSEN HABRÉ, qu'est-ce qu'il n'a pas dit soi-disant un changement au Tchad ? Les gens a qui il aurait confié sa vision pour le Tchad disent aujourd'hui qu'ils n'ont plus confiance en personne désormais parce qu'il avait, dit-on, vraiment prôné de la justice et le developpement ! Prenez le cas de notre frère HASSAN FADOUL KITIR, qu'est-ce qu'il n'a pas fait avec IDRISS ? Qu'est-ce qu'il n'a pas trouvé avec IDRISS ? Qu'est-ce qu'il n'a pas raconté sur son ami Président ? Soyons hônnête et objectif,même si on a raison ou non vaut mieux être dans un  seul camp jusqu'à preuve de contraire que de changer chaque jour une autre position.

Par exemple, même actuellement, quand IDRISS nous donne du travail on chante pour lui,on fait tout ce  qui nous semble bon mais dès qu'il nous enlève du travail nous le critiquons en le qualifiant de mauvais Président ! Quelle genre d'esprit a la mode ?.

Il y a un proverbe du village qui dit qu'il n'y a pas de femme savante ni un meilleur âne, car par la je voudrais signifier que la politique surtout de l'homme africain c'est le ventre et la famille seulement…

Tout ce que  je sais c'est que depuis l'independance en 1960,le Tchad n'a jamais connu un Président qui aurait instauré une justice en bonne et due forme;le problème du Tchad est un problème de justice seulement,avec une bonne justice on ne se souciera même pas de quelle tribu est-on, de quelle couleur est-on (noir ou arabe),de quel lien avec le Président,etc,mais une telle genre de justice ne sera jamais un cadeau par la nature.

  Montréal, le 5 Décembre 2004.  Mr KOREI DJIMI

  29-09-04 Témoignage pour la recherche de la vérité et la justice :

Dans le but de rechercher la vérité sur les crimes, ignominies et autres atrocités commises dans notre chère pays ces 40 dernières années, à savoir depuis l'indépendance, et dans le souci que ces témoignages constituent des éléments à charges ou à décharges pour une réconciliation entre les Tchadiens sans distinctions aucunes, je propose d'interpeller les differents acteurs qui de prêt ou de loin avaient par leurs concours facilités et ou participés à des violations des droits de l'homme.

 A cet effet, l'actualité aidant je propose d'interpeller une personne qui fut ministre de l'intérieur, préfet, ambassadeur sous l'actuel régime et qui anime aujourd'hui une phalange de l'opposition en exil la C.D.D.C, M AHMAT HASSABALLAH SOUBIANE, qui en sa qualité de ministre de l'intérieur et commissaire à la sécurité du MPS avait procédé à plusieurs raflent «extrajudiciaires» de supposés sympathisant du MDD ou des nostalgiques du régime HABRE à N'djaména en janvier 1992 ou une « bavure » de ses agents à conduit à l'assassinat de M BISSO MAMADOU et deux frères de l'homme d'affaire ALI SETCHI, ou encore à l'enlèvement et l'assassinat des GOUKOUNI GUET, MOHAMED BOUKHARI ABDELBAGUI, ISSA GORANE, MAHAMAT SAKHER BIDON etc.… membres du MDD à Maiduguri (Nigeria) Sans compter les differentes violations des droits de l'homme à l‘intérieurs du pays, actes commis par des agents placés sous son autorité.

Je souhaite que son excellence M. SOUBIANE dans un témoignage franc, répond de ces faits qui constitue le "préambule d'une dictature annoncé"dictature en place voilà bientôt 14ans.

Mr Djarma Ouchar Boukhari


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